Le Spitzberg, le Svalbard, photos du Spitzberg, photos du Svalbard, voyages au Spitzberg de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure.

Le SPITZBERG en croisière à bord du Noorderlicht, voyage en juillet 2009

lagopède avec son plumage d'été.

falaise à oiseaux

macareux moine

mouette tridactyle

lagopède avec son plumage d'hiver

sterne arctique

Le Spitzberg doit être un paradis
à oiseaux, ils y sont si nombreux.
Nombre d'entre eux nichent par
milliers sur des falaises.
Nous verrons des morses, des phoques,
des rennes, des renards et sept ours
tous sur la côte nord.
Et des lumières, des reflets.
Et des tapis de mousse,
des tapis de fleurs de toute les
couleurs et toute petites, on ne
peut parfois que marcher dessus.
En 11 jours nous constaterons
l'évolution de la floraison.

Les sols polygonaux se créent par des mouvements de convection entre le sous-sol resté gelé et la surface dégelée.
L'action répétée du gel et du dégel fissure et fracture les pierres poreuses, crée des petites coulées de boue.

Notre bateau vaincu par la banquise
nous stopons là pour le dejeuner
que nous prenons sur
le pont exterieur.

Quelle merveille !!!

Sous un soleil radieux,
entouré de banquise, avec
des montagnes enneigées en fond
et des ours près du bord ...

C'est assurément la plus
belle salle à manger du monde !!!

Ny-Ålesund est la localité la plus au nord du monde. La population peut varier entre 30 et 150 habitants, majoritairement issue de la communauté scientifique. Ny-Ålesund a été le point de départ de plusieurs expéditions dans l'Arctique, comme celle de Roald Amundsen, Lincoln Ellsworth et Umberto Nobile en 1926. Une plaque à leur mémoire s'y trouve. En 1966, un centre international de recherche sur l'Arctique et de la surveillance de l'environnement a été construit. Ny-Ålesund a son propre aéroport et des ports. Elle possède également un musée d'histoire, le bureau de poste le plus septentrional de la planète, un café et une boutique de souvenirs
La France y possede la base Charles Rabot

Barentsburg est située sur la côte ouest de l'île
du Spitzberg à 55 km à l'ouest de Longyearbyen.
C'est le second lieu le plus habité du Svalbard
avec environ 400 habitants, tous des Russes et
Ukrainiens. On ne peut atteindre la ville que
par bateau en été et motoneige en hiver.
La principale activité est l'extraction de charbon.
Mais les réserves s'épuisent et la mine
n'est plus rentable. À l'époque
soviétique, Barentsburg servait de vitrine
de l'URSS, la ville était très bien entretenue
et ses habitants privilégiés.
Depuis la chute de l'URSS, Barentsburg est tombée
en déliquescence, passant de 1 500 habitants à
environ 400 aujourd'hui et les conditions de
vie sont de plus en plus précaires.




On y trouve un
centre sportif,
une piscine olympique,
un port, un
atelier d'entretien
équipé de nombreuses
machines-outils et
la statue de Lénine.

Longyearbyen est la capitale administrative
du Svalbard et compte environ 2 000 habitants.
Elle appartient à la zone des climats polaires
avec des températures autour de 7 °C en juillet
et moins 21 °C en février. La ville voit moins
de 300 mm de précipitations par an, dont la
plus grande partie est sous forme de neige.
Les hivers y sont d'environ 20 degrés plus
« doux » qu'aux latitudes similaires dans
d'autres parties du monde grâce au Gulf Stream.

À droite l'équipage du bateau :
Au centre le chef d'expédition, à sa gauche
le capitaine, à sa droite la chef
sans oublier les deux matelos.

Un petit conseil pour terminer ?
Les voyages sont un moment privilégié de l'existence. Mais la vie n'est pas toujours aussi douce. Lorsque vous êtes à la peine, pensez aux petites fleurs du Svalbard, à celles qui fleurissent à quelques centimètres de la neige, à celles sur lesquelles nous avons hélas, trop souvent marché dessus, pensez au seigneur de ces lieux, oui vous savez, la grosse boule de poil blanc qui dodeline de la tête en marchant nonchalamment, et si cela ne suffit pas, faites tout doucement dans votre tête, le geste qui attire le renne du Spitzberg vers le curieux bipède que nous sommes......

À qui appartient l’Océan Arctique ?

Les océans recouvrent environ 361 millions de km2, soit 70,8 % de la surface du globe.
D’une surface de 14 millions de km², L’océan Glacial Arctique est le plus petit.
Il y a 70 millions d'années, il jouissait de températures proche de 15 ºC, semblables à celles de la Méditerranée, et de 20 ºC, il y a 20 millions d'années. L'épaisseur de la couche de glace a diminué de 40 % dans les 50 dernières années, cette évolution va se poursuivre, aboutissant à la disparition de celles-ci pendant l'été, avec des conséquences sérieuses sur l'équilibre écologique de la région et pour l'habitat de certaines espèces.
Dans moins de 50 ans, l'océan Arctique sera parfaitement navigable pendant l'été.
Il existe environ 400 espèces animales dans l'Arctique.
Parmi les plus connues l'Ours blanc ou polaire, la baleine et six espèces de phoque.

Mais l’océan Arctique recèle des richesses qui intéressent l’homme moderne.
Le réchauffement climatique et la fonte de la banquise ouvrent de nouvelles perspectives:
Du gaz, du pétrole, et toutes sortes de minerais deviendraient accessibles.
De nouvelles routes maritimes s’apprêtent aussi à voir le jour.



Cinq pays s'intéressent aux immenses territoires maritimes du Pôle Nord : Russie, Etats-Unis, Canada, Norvège et Danemark revendiquent leur part de souveraineté sur ces grands espaces gelés et surtout sur les fabuleuses richesses qu'ils recélent.

La Russie
Lors d’une expédition sous-marine menée début 2008, les Russes ont planté leur drapeau sous le pôle nord. Il s’agit d’affirmer la grandeur du pays, de l’étendre, de trouver et d’exploiter de nouveaux gisements de gaz et de pétrole. Les projets de développement de l’Arctique, on en parle ici depuis des années, mais les investissements à réaliser sont énormes, et l’instabilité des prix du pétrole rend les financements incertains.

Le Canada
le Nord du Canada abrite de l’uranium, du fer, de l'or, des diamants. Avec le réchauffement climatique, la période d’exploitation de ces ressources minières s’allonge. Le Canada met en place une véritable stratégie pour occuper ce terrain. Patrouilles de la marine, recrutement des Inuits pour surveiller cette région grande comme l’Europe, tous les moyens sont bons pour affirmer à la face du monde sa souveraineté.

La Norvège
En norvégien, « Snovhit » signifie Neige Blanche, et c’est le nom du premier gisement off shore de gaz exploité en Arctique, au large de Hammerfest, tout au nord du pays, par la compagnie norvégienne, Statoil Hydro, qui a promis l’exploitation la plus respectueuse possible de l’environnement. La Norvège, qui ne fait pas partie de l'Union Européenne, possède environ 50 % des réserves restantes de pétrole et de gaz en Europe de l'Ouest.

Le Groenland
Ils ne sont que 56 000 sur la plus grande île d’Europe : le Groenland. Le réchauffement climatique est pour eux l'occasion de diversifier leur économie aujourd’hui basée uniquement sur la pêche. Il devrait notamment faciliter l’accès aux très nombreux minerais et au pétrole qui, d’après les spécialistes, reposent sous la banquise, et rendre viable économiquement, l’indépendance de ce territoire autonome actuellement danois.

Qu’est ce que la dérive arctique ?

La banquise n’est qu’une fine couche de vernis sur l’océan glacial arctique de 2 mètres d’épaisseur en moyenne, alors que la profondeur de l’océan peut atteindre 4000 mètres. A moins 1,8 ° C. apparaissent les premiers cristaux de glace. La banquise va ensuite s’épaissir lentement par le dessous. Cette fragile couche de glace va subir courants et changement de lune, vents et tempêtes. De cette vie mouvementée, elle va acquérir des formes fragmentées, parfois semblables à des vagues gelées ailleurs comparables à des éboulis. Certains mouvements de glace, les crêtes de compression, sont comparables à des glissements de terrain. La banquise ne va pas rester en place, mais partir pour un long voyage, poussée par les vents et entrainée par les eaux. Une partie de la glace va être attirée par la boucle arctique, une autre va suivre une longue dérive sur l’océan, partant du nord de la Sibérie pour aller rejoindre la zone située entre le Groenland et le Spitzberg. Tout l’Atlantique Nord et l’Océan Glacial Arctique sont le théâtre de courants marins gigantesques qui filent parfois de 5 à 10 KM/H faisant dériver des milliards de tonnes de banquise. Partant du golfe du Mexique, le courant chaud du Golf Stream traverse l’Atlantique pour lécher les côtes européennes et donner la dérive nord atlantique qui rencontre le courant nord sibérien à la latitude de l’Ile aux Ours entre le cap Nord Norvégien et le Spitzberg. Les eaux mêlées arrivent au Spitzberg avec des températures de +2 à +5° C permettant à la côte ouest d’être dégagée de glace la moitié de l’année. Ces courants originaires de Sibérie amènent des centaines de troncs flottés sur les plages. Ces troncs sont emportés par la débâcle et les crues des grands fleuves sibériens au printemps et flottés jusqu’en mer.

Comment les animaux résistent au froid ?

Grace à une remarquable adaptation, les animaux à sang chaud, oiseaux, mammifères, préservent la température de leur corps. Pour l’ensemble des espèces le corps est plus gros, permettant un métabolisme moins élevé et donc une moindre déperdition de chaleur. Le renard polaire peut doubler en volume de pelage en hiver. La graisse qui boudine les phoques ou les poils isothermes du renne ou de l’ours blanc, agissent de même. Un thermomètre fiché dans un pelage d’ours affiche plus 10 ° pour moins 30 ° à l’air ambiant. Lors des froids intenses, les animaux se terrent dans la neige. Dans une galerie souterraine de Lagopède, le seul oiseau qui reste toute l'année au Spitzberg, la température dépasse les zéros degrés alors que 50 à 80 cm au dessus il fait moins 20 °.
Quant à l'homme, plongé quelques 3 à 7 mn dans l’eau glacée, il meurt.

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Quelques extraits du journal de bord rédigé par Tarik :

et c’est plus de 70 morses que nous découvrons sur la plage ! ... Tout est présent pour assurer de belles images : un arrière plan de montagnes, de mer bleue et d’un ciel resplendissant, une lumière douce et rasante de toute beauté. Les plus mordus ont bien du mal à s’arracher de ce lieu presque magique....
une ourse femelle et son petit ! La reine de la banquise avec son petit prince dans son royaume même ! et tout à coup notre première baleine ! Nous ne savons littéralement plus où donner de la tête ! Après avoir profité de ce spectacle, nous stoppons là pour le déjeuner. Sonia nous fait la surprise de le servir sur le pont extérieur, quelle merveille ! Sous un soleil radieux, entouré de banquise, avec des montagnes enneigées en fond et des ours près du bord, c’est assurément la plus belle salle à manger du monde ! .... L’océan est d’un calme de miroir et les montagnes englacées rosissent du plaisir de s’y refléter. Le Spitzberg nous a gratifiés d’une journée exceptionnelle, une des meilleures que l’on puisse avoir et l’ambiance à bord est excellente.
nous décidons de « mettre les voiles » et c’est un fabuleux après midi de navigation.... et certains d’entre nous ne peuvent cacher leur joie et leur fierté de tenir la barre du Noorderlicht sous ses conditions ! Notre vitesse dépasse par moment les 7 nœuds. Puis nous accostons à Longyerbyen. Le soir, nous avons une merveilleuse surprise : l’équipage a apprêté les tables pour une soirée digne d’un restaurant de grand standing ! C’est un repas délicieux et délicat qui a été préparé avec beaucoup d’attention par Sonia, un repas qui conclut parfaitement ce voyage et qui reflète bien toute l’attention que Sonia a porté à notre bien être culinaire.

Le journal de bord rédigé par Tarik, le chef d'expédition.

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