Le Spitzberg, le Svalbard, photos du Spitzberg, photos du Svalbard, voyages au Spitzberg de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure.

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Situé dans l'océan Arctique, le Spitzberg, 30 000 km2, est la plus grande île de l'archipel du Svalbard qui fait en tout 63 000 km2.
L'archipel est régi par un traité signé en 1920 à Paris, qui a confié sa gestion à la Norvège, en accordant des droits d'accès aux autres pays signataires. Des mines de charbon exploitées par les Russes sont une conséquence de ce traité.
La principale ville est Longyearbyen, 1600 habitants et la ville russe de Barentsburg, 850 h. La plupart des gens vivent ici en moyenne cinq ans, rarement plus. Longyearbyen est une ville moderne, l'éducation supérieure, la recherche scientifique et le tourisme en plein développement, en sont les piliers. Le soleil de minuit y règne de fin avril à fin aout, et la nuit polaire de fin octobre à mi février. L'aéroport est en service depuis 1975.
Le paysage désertique, à plus de 50 % recouvert de glaciers, apparait semblable à ce qu'il était à la fin de l'aire glacière. La montagne la plus haute culmine à 1713 m. La toundra couvre les plaines non recouvertes de glaciers. Il y a en tout douze kilomètres de route goudronnée.
Les versants des montagnes offrent aux géologues et aux paléontologues un endroit de rêve pour étudier l'histoire de la planète. Y est installé le Svalbard Global Seed Voult : chambre forte et froide conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité. L'ancien village minier de Ny-Alesund est désormais une cité scientifique où la France possède deux stations de recherche.
Le Svalbard a connu d'importantes opérations militaires entre les Nazis et les Alliés pour l'implantation de stations météorologiques.
La Norvège et la Russie s'y disputent une zone de pêche exclusive. Il est probable qu'à l'avenir la géopolitique va se tendre pour le partage de l'océan Arctique, route maritime qui du fait du réchauffement climatique pourrait bientôt être praticable toute l'année, et présence de gaz. C'est ce qui explique que la Russie et dans une moindre mesure la Norvège continuent d'exploiter des mines de charbon non rentables, de façon à rester présent.
L'île est réchauffée par le Gulf Stream, en été, environ cinq degrés, moins quinze à moins quarante en mars, mois le plus froid de l'année, et entre 150 et 1000 mm. de précipitations par an. La plus grande partie du territoire est classé réserve naturelle ou parc national. La végétation se développe au raz du sol, il n'y a pas d'arbre.
Oies, canards, guillemots, macareux, goéland, mouettes, sternes, sont les principaux volatiles, renards, rennes, ours et phoques, les principaux mammifères.
En fonçant dessus en groupe, les sternes sont capables de faire fuir un ours, lui assénant des coups de becs douloureux. Attention de ne pas s'approcher de leurs nids, généralement par terre dans les cailloux.
Les ours et les phoques sont les plus exposés aux changements climatiques du fait de la diminution de la banquise.

J U I L L E T . 2008

OUBLIE CE QUE T'AS APPRIS, COMMENCE PAR RÊVER !

Quels rêves ? une ambition secrète, un appétit d'émerveillement, un désir d'évasion, une recherche, un vide à combler ? Ici commence le règne du minéral et finit celui de l'homme. Partir loin, dans de dures conditions, pardonner à cette terre tant de froideurs et de carences, se faire pardonner nos agressions, la respecter et l'aimer pour l'humilité qu'elle enseigne, la beauté et le calme qu'elle offre. Les hommes vont suivant une logique mercantile que j'ai du mal à partager, que faire alors, se replier sur soi ou s'exposer à l'inconnu, à l'effort, et faire le plein d'air pur. Il n'y a rien à voir vous diront certains ! Le monde va trop vite, il entraine avec lui l'homme que la nature a pourtant créé avec lenteur.

Trouver par soi-même ce que l'on cherche, ne plus avoir de comptes à rendre qu'à soi même, voila un grand cadeau de la nature.

Des panoramas de hautes montagnes au niveau de la mer, d'innombrables petites fleurs multicolores vivant leur vie éphémère, nos journées rythmées par le bruit des morceaux de glacier qui s'effondrent dans la mer, notre village de toile semble bien dérisoire dans cet univers.
Est on revenu il y a plusieurs siècles, l'homme et la nature à l'état naturel, avec comme seules contraintes celles que nous impose la nature ?
Et quelles contraintes ? Le jour, la nuit, même luminosité, même température, plus aucun repère, seul mon estomac me dit qu'il est l'heure de manger, mon corps fatigué celui de faire dormir les yeux, car ici, les yeux ne sont pas en vacance.

Nous voici sur les traces de l'ours, et des traces, on va en voir, pas de doutes, ici à Borébukta, un des plus beaux sites d'Isfjord, situé à trois heures de bateau au nord-ouest de Longyearbyen, il est bien présent. Nous resterons sept jours à explorer ce fjord, admirant la grandeur des panoramas et la beauté des infimes détails qui le composent.

Nos visites se font à pieds et en kayak de mer.
Nous marcherons sur les névés, sur les pentes caillouteuses, et la toundra.
Nous naviguerons sur une mer d'huile, slalomant souvent entre les bourguignons.

Les petites fleurs du désert.

Localisés sur les zones de toundra, les rennes, au nombre de dix mille sont de petites tailles et ont un pelage très épais, la fourrure d'hiver ayant une couche isolante. Ils viennent de faire leur mue, pèsent 60 à 90 kg. à la fin de l'été et perdent un tiers de leur poids en hiver, de la graisse qui leur sert d'isolant et de réserve alimentaire. Les bois des mâles commencent à pousser au printemps et tombent en novembre après le rut, celui des femelles commencent en été et tombent au printemps, elles s'en servent pour défendre les maigres pâtures dégagés en hiver pour les réserver aux petits.

Le phoque annelé ou marbré est le plus commun du Spitzberg, il pèse environ 60 kg. dont 40 % de graisse au début de l'hiver. On le rencontre l'été en train de nager ou bronzer sur les icebergs et il passe l'hiver à entretenir des trous de respiration dans la banquise. Il vit plus de vingt ans, son principal ennemi est l'ours blanc.
La paroi des glaciers est parsemée de grottes, points faibles où il va continuer de s'effondrer.


En balade en kayak, nous voyons la bête, le roi des animaux du Spitzberg, sortir de l'eau et marcher doucement sur la plage. Il dodeline de la tête, sent par terre, s'arrete regarder alentours, pas de doute, il nous a vu. Nous le suivons en kayak à bonne distance, espérant qu'il a fait bombance récemment. Puis il quitte la plage et grimpe dans la colline pour passer au dessus de notre camp, le laissant intact. Au nombre de trois mille au Svalbard, l'ours blanc est un animal protégée depuis 1973. Il est pacifique mais, s'il a faim, il peut devenir très dangereux. Il a l'odorat très développé et court à 40 km/h. sur un courte distance. C'est aussi un excellent nageur. Pour faire une escapade comme la notre, il est obligatoire d'avoir un fusil de chasse chargé. La nuit, euh... le jour... enfin, pendant que les autres dorment, il faut monter la garde, et quand on a vu toutes les traces qui se trouvent à proximité de notre deuxième camp.

Evidemment on a le droit de tuer un ours qu'en cas de légitime défense. L'ours polaire n'hiberne pas car l'hiver est pour lui la meilleure saison pour la chasse. En été ils sont surtout sur la côte orientale pour suivre la banquise qui a disparu à l'ouest où nous sommes, nous avons eu de la chance d'en voir un. Ce fut un grand moment, où l'on se sent tout petit.


J U I L L E T . 2009

C'est en croisière à bord du Noorderlicht que pendant onze jours nous avons exploré la richesse de la faune et de la flore présente sur la côte ouest et nord du Spitzberg. Construit en 1910, ce bateau a été, en 1991, réaménagé et transformé en goélette deux mâts afin de recevoir des passagers. À bord, des voiles en chanvre et des poulies en bois nous rappellent l'’esprit de la marine à voile, et on participe aux manœeuvres. Equipé de 4 douches et 5 toilettes, il dispose de 10 cabines de deux passagers. Un vrai palace par rapport aux bivouacs de l'an passé !!
Un très beau petit bateau qui permet de s'approcher tout près des côtes, un grand ciel bleu pendant huit jours, un thermomètre qui hésite entre cinq et treize degrés, plusieurs jours avec du vent où nous avons hissé les voiles, un groupe de vingt explorateurs plus ou moins intrépides mais toujours de bonne humeur, un équipage formidable, un guide naturaliste idem, assurément une de mes escapades parfaitement réussie.

la suite, page deux

le journal de bord rédigé par Tarik, le chef d'expédition.

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