Les risques d’inondations dans le bassin de la Loire, barrage de Villerest, la Loire, le Cher, l’Indre, la Vienne, la Creuse, Voyages de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure, photos de Loire, l’Ile Aucard à Tours.

~ L E S ~ I N O N D A T I O N S ~ D A N S ~
~ L E ~ B A S S I N ~ D E ~ L A ~ L O I R E ~

Les gorges
de l'Allier
Les gorges
de la Loire
Du bec d'Allier
à Sully sur Loire
Le Loire au
patrimoine mondial de l'UNESCO
Le Loire au
patrimoine mondial de l'UNESCO
Tours
la Touraine
-retour à l'accueil- De Chalonnes sur Loire
à l'océan

La Loire en crue a de trés nombreux visiteurs car,
C'est lorsqu'elle est menacante,
Qu'elle est la plus charmante.

Les interventions de l’Etablissement Public Loire engagées à l’échelle du bassin de la
Loire et de ses sous-bassins sont multiples en matière de prévention des inondations.

Amélioration de l’information :

De 1985 à 2003, l’Etablissement a cogéré et cofinancé avec l'’Etat et l’agence de l’eau Loire Bretagne l’installation et l’exploitation de près de 250 stations de mesures des niveaux d’eau en rivière, des intensités de pluie et de la température, qui constituent le réseau CRISTAL.
Ce réseau permet de piloter la gestion des retenues pour l’écrêtement des crues, à VILLEREST et le soutien d’étiage, à VILLEREST et NAUSSAC et de fournir aux services de l’Etat d’annonces de crue du bassin de la Loire, des informations fiables en temps réel.

Exploitation du barrage de VILLEREST :

L’Etablissement est l’exploitant du barrage de VILLEREST situé sur la Loire, en amont de ROANNE, dont la fonction prioritaire est d’améliorer la protection contre les inondations en Loire moyenne. Il a permis récemment lors de la crue de décembre 2003 de réduire les débits de 1.300 m3/s à l’aval, ce qui a conduit à un abaissement de la ligne d’eau de l’ordre de 1,60 m à Roanne, 90 cm à Nevers, 44 cm à Orléans, 45 cm à Blois et 51 cm à Tours. Cet écrêtement est le plus important depuis la mise en service du barrage en 1985.

Risque d’inondation et probabilité :

La spécificité du risque majeur est sa faible fréquence et donc sa faible probabilité. En hydrologie, les types de crues sont classés en fonction de leur probabilité d'apparition.
Les périodes de retour des différentes crues de Loire sont donnés ci-dessous :
Crue dite décennale : 1 possibilité sur 10 chaque année, débit : 3 000 m3/s à la confluence Loire/Allier.
Crue dite centennale : 1 possibilité sur 100 chaque année, débit : 6 000 m3/s à la confluence Loire/Allier.

Grâce aux barrages, le risque de grandes inondations n'existe plus...? :

Faux : la plupart des barrages sont producteurs d’électricité, nombre d’entre eux servent également à constituer des réserves pour l’eau potable, et, de ce fait, ne peuvent avoir d’influence sur une crue. Seul le barrage de Villerest est consacré à cela. Des barrages comme celui de Villerest peuvent diminuer l'importance d'une crue decennale, mais ne peuvent pas vaincre une crue centennale.
Les fortes crues du siècle dernier restent toujours d’actualité.

Entretenir et nettoyer le lit du fleuve :

La Loire est un fleuve très large et peu profond et peut présenter des étiages, très sévères -11 m3/s à Gien pendant l’été 1949-, et des crues dévastatrices -7 500 m3/s à Gien en 1856 et 1866-. Récemment, en 2003, un étiage particulièrement sévère durant l’été suivi d’une crue importante au début du mois de décembre nous ont rappelé que la Loire pouvait s’avérer bien capricieuse.
Une partie de son lit est à sec de nombreux mois chaque année. La végétation y pousse et, en cas de crue, ralentie l'écoulement de l'eau. D'où la nécessité d'entretenir et nettoyer le lit de notre beau fleuve royal.

Quelques dates :

- 1986 : Lancement d'un programme d'aménagement prévoyant quatre barrages pour limiter les crues.
- 1989 : Création du comité Loire vivante pour lutter contre ces aménagements.
- 1991 : Ouverture du chantier de Serre de la Farre. SOS Loire vivante bloque les bulldozers.
- 1994 : Le barrage de Serre de la Farre est abandonné.
Dans un contexte politique tendu où différentes conceptions de l'aménagement du fleuve s'opposaient de façon radicale, Le plan Loire grandeur nature remplace le programme d'aménagement de 86. Il doit permettre à la Loire de conserver ses crues, assurer ses besoins en eau et préserver ses milieux naturels.
- 1998 : Démantèlement de deux barrages à Saint Etienne du Vigan et Maisons-Rouges.
- 1999 : Abandon du projet de barrage de Chambonchard.
- 2000 : Entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire, soit 280 KM et 800 KM2, en jaune sur la carte ci dessous, le fleuve est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
- 2001 : Les gorges de la Loire sont classées site Natura 2000.

Trois types de crues :

1 les crues cévenoles, dans le haut bassin. La Loire peut y être très dangereuse, comme à Brives-Charensac en 1980 où suite à une violente crue il y eut 8 morts.
2 Les crues océaniques ou de plaine, surviennent principalement en saison froide après une longue période pluvieuse. Ces crues concernent aussi les affluents : Cher, Indre, Maine, Vienne.
3 Les crues cévenoles accentuées par les crues de type océaniques sont les pires. Des dates célèbres font référence en Val de Loire :1846,1856,1866.

Quels sont les risques d'inondations en Indre et Loire ?

• Inondations de plaine :

L’Indre-et-Loire est un département irrigué par de nombreuses et importantes rivières dont les crues sont de type inondation de plaine : la Loire, le Cher, l’Indre, la Vienne, la Creuse, sans compter des rivières plus modestes dont les crues plus soudaines peuvent parfois provoquer localement des dégâts : l’Indrois, la Claise, la Brenne, la Manse.
Pour les crues de la Loire, le système de protection des vals inondables par des digues , ou levées, doit, si les digues ne sont pas submergées et si elles ne cassent pas, limiter l’extension des crues au lit endigué, entre les digues, à quelques espaces non protégés par des levées, à Mosnes et Chouzé-sur-Loire, par exemple et aux basses vallées des rivières affluentes : le Cher, l’Indre, la Vienne, la Cisse, la Choisille. Dans ces basses vallées, des hameaux et des fermes peuvent se trouver atteints ou isolés. Dans le lit endigué, se rencontrent quelques parties urbanisées et habitées, l’Ile Aucard à Tours, les Iles Noires à La Riche, l’Ile d’Or à Amboise, et quelques lieux habités construits sur la digue du côté de la Loire, les Maisons Blanches à Saint-Cyr-sur-Loire, le port de Chouzé-sur-Loire, ou des constructions isolées.
En cas de fortes crues de la Loire, certains affluents ne peuvent plus se déverser dans le fleuve à travers le passage aménagé dans la digue, du fait de clapets anti-retour fermés pour éviter que la Loire ne refoule dans leur lit. Des pompes sont alors mises en actions pour envoyer l’eau de ces petites rivières dans la Loire, par-dessus la digue. C’est notamment le cas pour La Bresme à Saint-Etienne-de-Chigny, le Ruisseau du Breuil et la Roumer à Cinq-Mars-la-Pile et Langeais. Si les pompes tombent en panne, le val est alors inondé. Depuis 1982, 57 communes d’Indre-et-Loire ont eu une reconnaissance de catastrophe naturelle pour des inondations de plaines.

• Inondations par rupture de digue :

Paradoxalement, la construction de levées au cours des siècles le long de la Loire et une partie de la basse vallée du Cher, sur un linéaire total de 150 km, a rendu les inondations potentiellement brutales et dangereuses. Ainsi, 1846, 1856, 1866 sont des années qui ont marqué l’histoire des crues de la Loire. Les vals ont été inondés par rupture des digues qui les protégeaient et des agglomérations comme celle de Tours, ont été durement sinistrées. Parmi les événements les plus spectaculaires, citons la destruction de la gare d’Amboise en 1846 et la destruction de 52 maisons et d’un château à la Chapelle-sur-Loire en 1856.
Un semblable scénario catastrophe peut parfaitement se reproduire. 150 000 habitants de la zone inondable seraient alors concernés ainsi que 30% des emplois en zones d’activités du département. L’importance de ces enjeux en fait le principal risque pour l’Indre-et-Loire.
En dehors de la Loire, des digues destinées à protéger des quartiers d’habitation ont été construites à Chinon, sur la Vienne, à Reignac, sur l’Indre et à Vernou, pour protéger le bourg des crues de la Brenne. Le système des digues, ou bardeaux, de la basse vallée de l’Indre et les digues du Vieux Cher protègent surtout des zones naturelles.
Depuis 1970, des travaux de confortement des digues de la Loire ont été entrepris. Mais même renforcée, une digue peut rompre, et notamment de façon quasi certaine si le débit de la crue est tel que la levée se trouve submergée. Par ailleurs, des études de l’Équipe pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Nature ont montré que l’abaissement du lit de la Loire, suite à des prélèvements trop important de sable, désormais interdits, faisait maintenant craindre l’érosion ou l’instabilité des pieds de levées, en particulier lorsque les digues sont directement en contact avec la Loire. Des études et des travaux sont programmés pour les renforcer.
Les déversoirs aménagés dans les levées à la fin du XIXème siècle ont été conçus pour réduire le risque de rupture en dérivant dans le val une partie du débit de la crue dès que son niveau dépasse un seuil. L’inondation contrôlée d’un val via un déversoir serait en effet moins dommageable que l’inondation brutale que provoquerait la rupture soudaine d’une levée. En Indre-et-Loire, deux déversoirs ont été aménagés sur la commune de Villandry, en rive gauche du Cher, à proximité de la confluence avec la Loire : le déversoir dit du Vieux Cher et celui dit de La Chapelle-aux-Naux. Ils n’ont jamais eu à fonctionner depuis leur création.

• Inondation par remontée de nappes :

La montée de quelques nappes phréatiques libres, dont la surface est peu éloignée de la surface du sol en période normale, peut conduire à des inondations, généralement peu importantes quant à la hauteur d’eau mais susceptibles de durer longtemps. C’est notamment le cas des nappes alluviales liées aux principales rivières du département et à la nappe des faluns du bassin de Savigné-sur-Lathan. L’évènement le plus à craindre est l’inondation par remontée de la nappe alluviale des vals situés à l’abri des digues et levées. Une crue, même modeste mais prolongée, de la Loire et du Cher peut provoquer l’inondation des sous-sols et des points bas des vals dans lesquels les enjeux, habitants, biens, activités, équipements, sont importants. Ce phénomène pourrait précéder une inondation plus grave par rupture de digue. Quatre communes ont fait l’objet d’une reconnaissance de catastrophe naturelle pour inondation par remontée de nappe phréatique : Nazelles-Négron, Joué-lès-Tours, Channay-sur-Lathan et Saint-Laurent-de-Lin.

• Inondations, ruissellements et coulées de boues :

Ces inondations se produisent le plus souvent à la suite de fortes pluies d’orage sur de petits bassins versants entraînant la montée rapide des ruisseaux et d’importants ruissellements, voire de ravinements et d’érosion des sols, susceptibles de provoquer des coulées de boues. Depuis 1982, 108 communes d’Indre-et-Loire ont eu au moins une reconnaissance de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boues suite à des orages.

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