voyages de Daniel Ginibriere, histoire, photos, rêves, voyages, évasion, légendes, Montjean sur Loire, La construction navale à Nantes, Le château des Ducs de Bretagne, Le passage Pommeraye, L'usine LU, l'ile de Nantes, Coueron, Saint-Nazaire.

~ D E ~ C H A L O N N E S ~ S U R ~ L O I R E ~
~ À ~ L ' O C E A N ~

Les gorges
de l'Allier
Les gorges
de la Loire
Du bec d'Allier
à Sully sur Loire
Le Loire au
patrimoine mondial de l'UNESCO
Le Loire au
patrimoine mondial de l'UNESCO
Tours
la Touraine
Les inondations dans
le bassin de la Loire
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MONTJEAN

Montjean sur Loire a participé de longue date à la Grande marine de Loire voyant passer depuis le Moyen-âge toute les denrées et productions, sel, sucre, vins, grains, chaux, ardoises, tuffeaux et au XXème siècle les produits pétroliers raffinés. Toutefois la grande époque du port de Montjean fut celle de la chaux du XVIIIème siècle, à son apogée dans la seconde moitié du XIXème. Cette activité locale a permis de conserver l'activité portuaire sans subir comme les autres ports de Loire, la concurrence de la voie ferrée. A cette époque la flotte Montjeannaise compte environ 80 bateaux, propriétés de 69 mariniers.

Montjean

Montjean

Montjean

Four à chaux du XIXème siècle.

de MONTJEAN à NANTES

Montjean

Tour de la gabelle

Donjon de l'ancien château d'Oudon

NANTES

Au 17 ème Nantes est une ville fortifiée, protégée par un mur d'enceinte d'où émergent la cathédrale et la collégiale Notre Dame sur la hauteur, le château et l'usine LU au bord de la Loire.
Les fortifications ont aujourd'hui disparues, remplacées au 18 ème siècle par la promenade des Cours.

La construction navale à Nantes

À la fin du XVIIIe siècle, Nantes est le premier port de commerce français. Dubigeon est un grand nom de la construction navale à Nantes où cinq générations l'ont fait vivre. Le premier chantier Dubigeon a été créé en 1760.
Au début du XIXe siècle, le chantier développe son savoir-faire et débute la construction des navires en acier tout en continuant celle des derniers grands voiliers, dont le Belem, construit en 1896, est le dernier rescapé. Entre 1889 et 1902 le chantier Dubigeon lança 26 grands voiliers. La construction des navires à voile durera jusqu'au XXe siècle. En 1910, Dubigeon est racheté par les Chantiers de la Loire. En 1963, a lieu le rapprochement entre Dubigeon et la société Loire-Normandie, qui aboutit à la formation du groupe Dubigeon-Normandie. En 1983, c'est l'intégration dans une grande entreprise dominée par Alsthom : Alstom-Atlantique-Dubigeon-Normandie, dont l'élément principal est les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire.
Dans les années 1950 et 60, les chantiers Dubigeon se sont spécialisés dans la construction de sous-marins, tout en continuant les navires classiques. Les Chantiers Dubigeon-Normandie cessent leurs activités en 1987.
Nantes est située à 60 kilomètres en amont dans l'estuaire de la Loire, interdisant à des navires à fort tirant d'eau de pouvoir y entrer. L'idée est donc venue de construire ces unités en aval. Saint Nazaire sera choisi pour cela.
Une nouvelle municipalité élue en 1989, va s'efforcer de maintenir une mémoire de la construction navale nantaise sur le site historique de l'île de Nantes. À cette fin, une des grandes grue Titan jaune de l'ancien chantier est achetée par la ville et maintenue en place comme témoin du long passé industriel et maritime de la ville. En avril 1994, dans l'ancien bâtiment des Ateliers et Chantiers de Nantes, est inaugurée la Maison des Hommes et des Techniques géré par une association créée à cet effet.
En 1996, le fleuve est placé au centre de la stratégie territoriale. Après plus de 5 ans de travaux, le site de l'ile de Nantes a été totalement transformé pour laisser la place à un vaste parc public de 13 hectares baptisé parc des Chantiers. L'ensemble des quais est ainsi accessibles et offre une belle promenade le long du bras de la Madeleine ; divers jardins luxuriants, exotiques ou sauvages sont aménagés sur l'ancienne friche industrielle.


L'usine LU

Nantes accueille depuis toujours des biscuiteries artisanales puis industrielles de galettes destinées aux marins. C'est en 1846 que Jean-Romain Lefèvre et Pauline Isabelle Utile son épouse, s'installe à Nantes pour y reprendre une pâtisserie au no 5 rue Boileau. La boutique, qui s'est agrandie en 1854 par l'achat d'un bâtiment contigu, est appréciée pour ses produits de qualité mais aussi pour son architecture. Elle possède de belles moulures, des lustres et des boiseries murales conférant à l'ensemble un caractère haut de gamme et raffiné. En 1882, leur troisième fils Louis reprend l'affaire familiale à l'âge de 24 ans. Leurs initiales vont bientôt suffire à désigner la marque que Louis, en créant le petit beurre LU en 1886, va développer. L'entreprise restera aux mains de la famille jusque dans les années soixante-dix.
Pour susciter la gourmandise rien de tel que de séduire l'oil dit Louis qui utilise les nouvelles techniques d'impression lithographique au service de sa marque, l'emballage devient un objet familier, vendeur, artistique, cela à la fin du XIX ème siècle. Il invente lui-même ses slogans publicitaires. Au plaisir de la dégustation, il ajoute le plaisir de l'objet, avec ses fameuses boites en métal lithographiées. Quelques années plus tard, en 1885, il fait construire, quai Baco, une manufacture de biscuits de 2 000 m2 de haute technologie. Cent trente ouvriers y travailleront pour assurer une production de trois tonnes de biscuits par jour. Plus du tiers de la production est alors assuré par le célèbre Petit-Beurre né en 1886, un produit original inspiré des biscuits d'Angleterre. Ce biscuit carré aux bords découpés en festons arrondis est fabriqué à la chaîne grâce à une empreinte que Louis crée à l'aide d'une société anglaise.
De 1904 à 1909, l'usine est en travaux afin de mettre en valeur le quartier et harmoniser les différents bâtiments de l'usine. La construction des deux tours, nées sous le crayon de l'architecte parisien Auguste Bluysen, remonte à cette époque. Le patron veut que la biscuiterie LU soit la plus belle usine de Nantes. LU est alors une fabrique prospère qui en 1913, fabrique 6 000 tonnes de biscuits par an, soit 20 tonnes par jour et emploie 1 200 salariés.
Les usines LU sont un symbole de la ville de Nantes. De cet ensemble architectural situé de part et d'autre de l'avenue Carnot, en face du château des ducs de Bretagne, sur le bord de la Loire, il ne reste aujourd'hui qu'une partie des bâtiments, puisqu'à partir de 1974, la partie sud a été rasés pour laisser la place à un ensemble immobilier abritant notamment la siège de Nantes Métropole. La partie nord englobant une tour a été réhabilitée en un centre culturel, Le Lieu Unique (on retrouve les initiales LU), où se trouvent un café, un restaurant, un espace d'expositions et de spectacles ainsi qu'une librairie et une boutique et surtout une ambiance à nulle autre pareille. Il est également possible de visiter la tour qui fait 38 mètres et de découvrir la ville du haut de la plate-forme.
Depuis septembre 1999, on peut retrouver tout le patrimoine artistique de la biscuiterie LU dans son musée officiel au château de Goulaine. Elle rassemble près de 600 ouvres d'artistes renommés, des affiches, des objets publicitaires et du mobilier qui y sont exposés de façon permanente. La peinture originale du petit écolier peinte par Firmin Bouisset en 1897 y est exposée.


Des locaux de travail

deviennent des lieux de loisirs...

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L'aspect des batiments de ce L.U. a

été autant que possible conservé.

Il y règne une ambiance unique...

De Nantes à Saint Nazaire

Couëron

Saint-Nazaire

Saint-Nazaire a commencé à se développer sous le règne Napoléon III, comme port avancé de Nantes. En 1862, des lignes postales transatlantiques vers l'Amérique centrale se mettent en place et débouchent sur l'ouverture des premiers chantiers navals amorçant l'industrialisation de la ville et la modernisation de ses installations portuaires notamment avec les chantiers de l'industriel écossais Jhon Scott. En 1865, les chantiers de Penhoët s'implante à Saint-Nazaire. C'est le premier chantier naval français à lancer des navires modernes avec des coques en métal. En 1866, les chantiers Scott font faillite. Saint-Nazaire va ensuite connaître un épisode fondateur de son identité de Ville rouge : la grève des Forges de Trignac en 1894, qui a un retentissement national. Elle démarre en opposition à une réduction d'effectifs. L'histoire des chantiers navals débute avec l'industrialisation en France, au milieu du XIXe siècle. Dès le début, les Chantiers sont liés aux paquebots. À l'époque Saint-Nazaire alors petit port comptant moins de 1000 habitants, la ville modernise ses installations portuaires afin de permettre l'accès aux navires de grande taille mais le savoir-faire manque pour construire des navires modernes, c'est-à-dire à vapeur et à coque métallique, La Grande Guerre implique une première grande évolution pour les chantiers. Entrainés dans l'effort de guerre, ils mettent en place de nouveaux modes de fonctionnement avec l'intégration du taylorisme et la diversification de la production. La période d'entre-deux guerres voit alterner des périodes de prospérités et de crises Les chantiers navals de Saint-Nazaire et du Havre sont en compétition. Par la construction du Normandie, véritable fleuron lancé en octobre 1932 qui décroche le Ruban bleu, la construction navale pris un essor important à Saint-Nazaire. Bien que n'étant pas un arsenal militaire, l'État français et la marine militaire ont souvent commandé des bateaux de guerre et plusieurs sous-marins aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Au milieu des années 1930, la marine commande un cuirassé, le Jean Bart. Sa construction est encore en cours quand la guerre éclate. Sa sortie des chantiers et son départ pour le Maroc est réalisé de nuit avec les Allemands aux portes de la ville.
Pendant l'occupation, les Allemands se sont servis des outils industriels pour l'effort de guerre et la réparation de leur arsenal militaire. Saint-Nazaire représente une menace pour les Forces Alliées. La ville abrite en effet une base sous-marine construite par les nazis. Devant l'impossibilité de détruire la base, les Alliés décident de « rendre impossible » la vie aux Allemands en détruisant la ville et toutes les infrastructures civiles et militaires. Lors des semaines qui suivirent le Débarquement de Normandie, la concentration de troupes allemandes dans la région était telle que les Alliés laissèrent les troupes nazies et les populations civiles dans la Poche de Saint-Nazaire. Celle-ci ne fut libérée que trois jours après la capitulation, soit le 11 mai 1945, faisant ainsi de Saint-Nazaire la dernière ville libérée en Europe.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'état français finance une grande partie de la reconstruction du tissu industriel. Ce nouveau souffle permet la modernisation du chantier, dont l'activité s'est dirigée, pendant quelques années, sur la réparation navale. En effet, suite aux combats, de nombreux navires étaient endommagés. Les Chantiers font ensuite face aux commandes des pouvoirs publics pour la reconstruction de la flotte civile mais aussi commerciale. Saint-Nazaire fut reconstruite en tournant le dos à la mer avec un plan d'urbanisme à rues perpendiculaires. Son passé de guerre est toujours visible le long de l'océan, avec les bunkers témoins des batailles passées. En 1955, les Chantiers de la Loire et les Chantiers de Penhoët formant les Chantiers de Saint-Nazaire fusionnent pour devenir les Chantiers de l'Atlantique. Un des événements marquants de l'après-guerre est la grève des chantiers navals en 1955 ; cette grève précède de peu celle des chantiers navals de Nantes. Le conflit commence à la fin de 1954 lorsque la direction impose aux soudeurs le système du paiement au boni, c'est-à-dire au rendement.
Saint-Nazaire est une ville ouvrière portée par le naval et l'aéronautique, un projet de parc éolien en mer au large de la ville est en débat.
Le tourisme industriel
La visite du chantier naval est guidée et part de la base sous-marine en autocar. Elle fait de vous le spectateur privilégié d'un spectacle toujours aussi passionnant : la construction des navires de très haute technologie. Votre guide vous fera comprendre l'incroyable logistique que représente cette industrie, en vous expliquant les différentes étapes de la construction. Vous effectuerez un circuit très complet dans l'enceinte du chantier naval, un site industriel qui couvre plus de 100 hectares en bordure de Loire, pour comprendre le processus de construction des navires, du parc à tôles jusqu'à l'armement. 27 000 visiteurs/an.
Le site Airbus de Saint-Nazaire se trouve à Gron, sur la commune périphérique de Montoir-de-Bretagne. Un des principaux pôles d'excellence d'Airbus, le site est spécialisé dans l'assemblage, l'équipement et les essais des fuselages avant et centraux des Airbus, dont ceux de l'A380. L'industrie aéronautique est née à Saint-Nazaire dans les années 1920, dans un souci de diversification de la construction navale.
Premier port de la façade Atlantique française, Nantes Saint-Nazaire Port est un acteur économique majeur dans la région. Les installations portuaires où plus de 3 000 navires sont accueillies par an, représentent 2700 hectares entre Nantes et Saint-Nazaire. Les visites guidées (départ de la base sous-marine en autocar) permettent de découvrir les installations portuaires le long de l'estuaire de la Loire, depuis les bassins de Saint-Nazaire jusqu'à la raffinerie de Donges.

Les blockhaus allemands ressemblaient à des maisons pour tromper l'aviation allié.

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