Islande, photos d'Islande, une histoire d'elfes, l'interieur désertique, les contes populaires islandais, voyages en Islande de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure,

~ L' I S L A N D E ~

L'ISLANDE
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Chère Islande, tu es belle comme une nymphe qui envoute ceux qui te regarde trop longtemps et de trop près !!....

La plage de Vik a été classée par un magazine parmi les dix plus belles plages du monde.
Vik est la capitale de la laine islandaise située à l'extrême sud de l'île, dans une région
peuplée principalement de moutons, vaches ou chevaux. La ville ne compte que 300 habitants,
600 dans le district. Les 595 km² du glacier Myrdalsjokull dominent la ville. Connu pour sa plage
et son église, Vík s'est taillé une réputation internationale grâce à ses fabriques de laine.
Les pulls sont fabriqués juste à côté du magasin, et il est possible de regarder les ouvrières
travailler la laine très chaude issue des moutons islandais. Tissée ou tricotée, elle est aussi
aussi imperméable. Les vikings l'utilisaient pour tisser les voiles de leur navire. Les pulls
facilement reconnaissables aux tours de cou très colorés, aux formes géométriques, les
chaussettes et autre produit en laine sont très prisés des islandais et des touristes
et font aujourd'hui partie intégrante du folklore.

Dettifoss est une chute d'eau située au nord de l'Islande. C'est la plus
impressionnante et puissante d'Europe : flots tumultueux, désert lunaire,
basalte, un débit de 200 à 500 m3 par seconde, 45 m de haut, 100 m de large.
Une brume d'humidité recouvre le tout. Cette impressionnante cataracte est
encadrée par deux autres chutes, accessibles après 30 minutes de marche à pied.

En amont de Dettifoss, il faut longer la rivière, escaladant les rochers
posés au hasard sur la rive pour atteindre Selfoss qui est sans doute l'une
des plus belles cascades d'Islande. De multitudes petites chutes d'eau, d'une
hauteur moyenne de 10m, s'étendent sur une centaine de mètres formant un
arc de cercle. Chaque chute raconte sa propre histoire.

Composées de trois rameaux, les chutes de Goðafoss font 12m de haut, 30 de large.
La puissance des flots crée un nuage permanent de gouttelettes d'eau, rien de
comparable cependant à ce que l'on peut voir à Dettifoss ou Gullfoss.
Les orgues basaltiques situées sur les flancs des chutes rappellent
le caractère volcanique de la région. .

Skógafoss (Skógá étant le nom de la rivière, signifiant « forêt », et foss
signifiant « la chute d'eau ») est une cascade située dans le sud de l'Islande.
La rivière Skógá se jette de ses falaises et tombe de 62 mètres en formant
une chute d'une largeur de quelques 25 mètres.
La chute est l'une des plus célèbres et des plus visitées du pays.

Le Látrabjarg est situé dans le Nord-Ouest de l'Islande, dans la péninsule de Vestfirðir.
Son littoral est constitué de falaises mesurant quatorze kilomètres de longueur et
culminant jusqu'à 440 mètres d'altitude. Elle constitue un lieu de vie pour des
millions d'oiseaux marins qui y nidifient.
Le Látrabjarg abrite une très importante colonie de macareux et de pingouin torda.
La population de ces derniers sur ce site représente 40 % de la population mondiale.

Les chutes de Hraunfossar recouvre d'innombrables sources d'eau limpides.
Le site se trouve à proximité de Borgarnes, une petite ville de 2000 habitants
à 70km au nord de Reykjavík, surtout connu pour son pont, et pour son fjord
au large duquel le commandant Charcot et son équipage sombrèrent un soir de
tempête de 1936. Le pont qui enjambe le fjord mesure 520 mètres, le second plus
long du pays. Mais Borgarnes est surtout un point d'entrée vers les terres
intérieures, la vallée de Reykholt et ses champs de lave, ou plus au nord,
vers la péninsule de Snæfellsness.



Reykjavik, en islandais, baie des fumées, est la capitale de l'Islande. Elle se situe à environ 250 km au sud du cercle
polaire arctique, ce qui en fait la capitale la plus septentrionale du monde. Elle s'étale entre deux fjords, dans une
zone comptant de nombreuses sources chaudes, le long d'une baie, vik en islandais. C'est la ville la plus peuplée du pays,
avec environ 120 000 habitants. Si on y ajoute l'agglomération, elle regroupe les deux tiers de la population de l'île,
soit environ 200 000 habitants. Son emplacement se situe à l'endroit même où s'installèrent en 874 les premiers colons.
C'est à Reykjavik que sont concentrées les activités politiques, industrielles, commerciales, et culturelles du pays.
C'est une ville dispersée; la plus grande partie du secteur urbain se présente dans la forme de faubourgs de basse densité
et les habitations sont généralement individuelles. Les quartiers résidentiels sont eux aussi espacés, séparés par les
principales artères de la ville. De nombreuses maisons sont revêtues de tôle aux couleurs pimpantes, une tradition qui
remonte à l'époque des constructions en bois. La tôle assure une protection contre le vent et la pluie et permet au bois
de respirer. De nos jours, pour répondre aux normes antisismiques, on utilise le béton armé. Grâce aux eaux chaudes de la
dérive nord atlantique, un courant chaud qui prolonge le Gulf Stream, Reykjavik a une température moyenne annuelle de 4,5 °C.
La température moyenne en janvier est de -0,5 C et en juillet de 10,6 C. La température maximale absolue a été de 26,4° C
le 30 juillet 2008 . On y trouve des hivers doux malgré la latitude et des étés frais mais brefs. La pluviométrie se situe
à 800 mm par an. La déréglementation dans le secteur financier et la révolution informatique des années 1990 ont transformé
Reykjavik et sont toujours les employeurs significatifs de la ville.

Une politique de réaménagement du front de mer est menée, et la salle de concert et des congrès Harpa en est un exemple ainsi qu'une réussite de l'architecture contemporaine, béton brut de coffrage, acier et verre.
Une capitale comme ça, nulle part ailleurs dans le monde vous en trouverez une autre. Une ville au charme bucolique plus étendue que Paris, une ville aux couleurs pimpantes proclamée "ville de littérature" par l'Unesco.
On y remarque la courtoisie des automobilistes donnant toujours priorité au piéton, et beaucoup de monde dans les rues des que le soleil sort comme ici au CAFE PARIS.

La Perla, sur une colline, six énormes réservoir d'eau chaude, au sommet de l'édifice, la coupole en verre est un lieu de spectacles,
centre de rencontres, et un des meilleurs restaurant qui pivote à 360°, sans oublier une vue panoramique sur toute la baie de Reykjavik.


Akureyri est une ville du nord de l'Islande et un important port maritime. Avec une population de 17 754 habitants en 2011, il s'agit de la quatrième ville d'Islande, mais de la deuxième agglomération derrière Reykjavik. Elle est située à 50 km au sud du cercle polaire. Elle est entourée de montagnes, la plus haute étant Kista, 1 447 mètres. Les températures connaissent de faibles variations diurnes et saisonnières grâce à l'effet modérateur du Gulf Stream. La température moyenne du mois le plus froid y est de moins 2,2 ° C et celle du plus chaud de 10,5 ° C., avec une moyenne de 500 mm de précipitations par an.


Húsavík, connu pour sa petite église, la plus belle d'Islande parait-il, est une commune située au nord de l'île, le cercle polaire est à quelques dizaines de kilomètres. Pourtant, la température chute rarement en dessous de 0°C. Inutile en revanche, d'attendre des pointes au-dessus de 8°C. Par beau temps, du haut du mont qui domine la ville, le Húsavíkurfjall, l'île de Grímsey, posée en équilibre sur le cercle polaire, se devine. Petite ville portuaire de 2 500 habitants, sur la mer du Gronland, la vie économique dépend de la pêche et du tourisme, centré sur l'observation des baleines. Plusieurs espèces y sont présentes, notamment la baleine à bosse, la baleine de Minke et la baleine pilote. Elles viennent chaque année durant la saison estivale pour se nourrir. Différentes espèces de dauphins dont le dauphin à bec blanc sont également observables dans la baie. La baleine de Minke ou rorquals est la plus répandue. Elle mesure de 7 à 10 mètres, pèse moins de 10 tonnes. Elle n'est pas encore menacée d'extinction, mais le risque n'est pas loin. Population estimée : 800 000 individus. Le Marsouin commun, le plus petit cétacé d'Islande. Il mesure entre 1,5 et 2 mètres, pèse 70kg. C'est une espèce menacée. La baleine bleue, le plus grand mammifère d'Islande, et du monde. Elle Mesure entre 22 et 33 mètres, pèse de 110 à 190 tonnes. Elle est aussi une espèce menacée. La population est estimée à 10 000 individus. Le Japon, la Norvège et l'Islande sont les trois derniers pays à pratiquer la chasse à la baleine. Même si le quota de pêche autorisé en Islande est très faible, 39 par an dont 30 rorquals l'opinion publique internationale est très réfractaire à cette chasse. Cette question fait l'objet de multiples controverses en Islande, alors que la viande de baleine disparait des assiettes islandaises. En plus de la chasse, les cétacés doivent faire face à d'autres dangers. Chaque année dans le monde, plusieurs dizaines de milliers de cétacés sont accidentellement pris dans les filets de pêche. Le dégazage des bateaux ou le naufrage des pétroliers font des ravages considérables ainsi que la pollution. On a souvent retrouvés des sacs plastiques dans l'estomac de cétacés. Et la pollution auditive : certains sous-marins émettent des sons effroyablement trop puissants pour les cétacés.



L'agriculture est un secteur employant, hors pêche, 3 % de la population et représentant 1 % du PIB, et occupant un peu moins du quart des sols. Développée dans un environnement géologique et climatique peu propice, elle privilégie les cultures animales, avec toutefois une production sous serre permettant la production de primeurs et de fleurs. Elle est la plus subventionnée de tous les pays de l'OCDE, à la fois en raison du poids historique des agriculteurs, de l'attachement affectif au secteur, et afin d'assurer un minimum d'indépendance alimentaire. Les prix sont déterminés par une commission spécialisée Bénéficiant d'une énergie bon marché favorisant la culture sous serres, elle doit faire face en contrepartie à de forts problèmes d'érosion des sols. Si le mouton constituait autrefois l'essentiel de l'alimentation, les Islandais ne s'en contentent plus, et des élevages de boufs, de porcs et de volailles ont été développés, 75 000 bovins, 3 400 porcs et 186 000 volailles. Le cheval de boucherie est un produit d'exportation uniquement. La consommation de produits laitiers pour lesquels le pays est autosuffisant est de 395 litres par personne et par an. Le choix est vaste. Le skyr, sorte de fromage blanc, mérite d'être mentionné. C'est une spécialité nationale qui remonte à l'époque des vikings, et les islandais en raffole. A partir d'un bol de skyr, on peut préparer un grand petit dej en y ajoutant des céréales, des raisins secs, du muesli, de la confiture, une vraie potion magique. Les herbages représentent 20 % de la superficie de l'île, les terres cultivables 1 %, les calottes glaciaires 12 %, les lacs 2% à 3 %, les étendues sableuses près de 40 %. La quasi-totalité des cultures sont sous des serres chauffées par géothermie, au total 20 hectares de serres dont environ la moitié est installées à Hveragerdi. Disposer du fourrage suffisant pour alimenter le bétail l'hiver est un enjeu important. Grace aux serres éclairées et chauffées à l'eau chaude des volcans le pays est presque autonome en fruits et légumes. Mais le nombre d'agriculteurs ne cesse de diminuer. Le créneau qui remporte aujourd'hui le plus de succès auprès des fermiers en difficulté est la transformation des exploitations en fermes de tourisme. On y trouve le gite et le couvert mais aussi des activités comme les promenades à cheval, la pêche, participer aux travaux de la ferme. Un organisme, Farm Holidays, s'est créé pour organiser cela. La coutume accorde aux fermiers le droit exclusif d'exploiter les rivières et les lacs sur leurs domaines. La réputation de ces rivières attire des pécheurs du monde entier dont certains paient très cher la journée le droit de satisfaire leur passion. On y pèche essentiellement la truite et le saumon.

Le mouton est un mammifère qui pèse 60 à 100 kg et vit de 15 à 20 ans. Il est arrivé en Islande avec les premiers colons. L'insularité et donc l'isolement aidant, c'est aujourd'hui l'une des dernières races pures de mouton. Le poil est l'une de ses particularités, sa couleur et ses motifs sont très variés : du blanc au noir en passant par les gris, crèmes, etc. Surtout, la longueur du poil peut atteindre 18cm, l'un des poils de mouton les plus longs du monde. Les mâles comme les femelles peuvent avoir des cornes. Les Islandais élèvent ces moutons pour leur viande, leur lait et leur laine. C'est d'ailleurs l'un des plats préférés des Islandais. Ils vivent en général en groupe assez compact, cependant, en Islande, on les voit souvent par petits groupes de deux ou trois, la mère et ses deux petits, éparpillés dans la nature. Rarement plus. La communication se fait via le bêlement ou par marquage olfactif. Les moutons islandais vivent en liberté de mai à septembre. Ils sont presque deux fois plus nombreux que la population humaine de l'île. La journée du mouton : C'est peut-être le jour le plus important de l'année pour les Islandais non-urbains, très ancrée dans le folklore national. Le grand rassemblement des moutons. Autrement dit, le jour où l'ensemble de la population part dans la nature chercher les moutons éparpillés pour leur faire passer l'hiver dans l'étable. Pour que chacun retrouve son bien, une seule solution : rassembler toutes les bêtes, et les trier propriétaire par propriétaire. Autant dire que la tâche est longue. Dès la veille, tous les éleveurs d'une région parcourent la lande à cheval, et commencent à rapatrier les moutons. Le lendemain, le triage commence. Les moutons sont introduits dans un enclos circulaire et divisé en petites sections. Une section pour chaque propriétaire. Les moutons sont dirigés au centre et selon leur signe distinctif, sont amenés dans l'enclos de leur propriétaire. Toute aide est appréciée, notamment pour diriger les moutons vers l'entrée de l'enclos. La journée se termine par une grande fête populaire.

L'Islande, l'autre pays de la banane.

Les islandais, conscients de la force de la nature de leur pays, utilisent les ressources naturelles comme énergie. C'est ainsi que la géothermie est devenue l'énergie principale de l'Islande. Les sources de chaleur sont d'ailleurs situées le long de l'axe principal du rift. Parmi les différentes sources : les volcans, les fumerolles, les solfatares, les geysers, les boues bouillonnantes, les piscines naturelles chaudes, . Par exemple, un peu partout en Islande, on peut facilement prendre un bain chaud en pleine nature. Même si la température extérieure de l'air est fraîche, celle de l'eau dépassent les 30°C. Les ingénieurs islandais sont devenus experts dans l'exploitation géothermique de leur site. Ils utilisent la chaleur de la terre comme énergie nationale. Grâce aux progrès techniques et à la technologie, la plupart des maisons islandaises sont chauffées par la géothermie. Tous les bâtiments publics, les piscines, les serres de fruits et légumes et même certains trottoirs de Reykjavík sont chauffés grâce à la géothermie. Les usines géothermiques sont largement visibles au plus près des sources. Elles sont souvent reconnaissables au dégagement d'intenses nuages de vapeur. Au-delà du chauffage, les Islandais traitent aussi la géothermie pour créer de l'électricité. Il existe trois centrales électriques dans le pays qui fournissent moins de 20% de la production électrique du pays.



La pêche : En Atlantique nord, avec une production de 0,37 millions de tonnes en 2008, la France se situe au 8e rang, loin derrière la Norvège, 2,4 millions de tonnes, et l'Islande, 1,3 million. Après la crise de 2008 la pêche est redevenue une activité vitale en Islande, la décision unilatérale d'augmenter ses quotas de prise a aggravé le différend avec l'UE. Le droit de gérer les stocks de poisson autour de l'île est une question de souveraineté nationale. Des 1958, pour lutter contre la surpêche des bateaux britanniques, le gouvernement islandais étend ses limites territoriales de 4 à 12 milles nautiques. Puis, en 1972, il porte ces limites à 50 milles. La Grande-Bretagne envoie des navires de guerre pour protéger ses chalutiers. En 1975, l'Islande récidive et étend ses limites territoriales à 200 milles soit 330 km, provoquant la troisième guerre de la morue. En 1976, après la rupture diplomatique entre les deux pays, premier cas de rupture entre deux membres de l'OTAN, et le retour à la table des négociations, la Grande-Bretagne accepte les nouvelles limites fixées par l'Islande. L'UE fera de même
.

Les chevaux islandais posèrent leurs sabots sur l'île avec les premiers colons. Leurs ancêtres
étaient les chevaux norvégiens et les poneys celtiques, auxquels ils sont souvent comparés en
raison de leur taille plus petite. Ils restent aujourd'hui une race pure préservée et
soumise à une forte règlementation. C'est pourquoi, dès qu'un cheval islandais quitte le pays,
il n'a plus le droit de revenir sur l'île. Aucun autre cheval n'a le droit d'entrer dans le pays.
Ils ont une grande résistance à la consanguinité. Aujourd'hui, ils sont environ 75 000. Leur
utilisation est multiple. Pour des besoins touristiques, ils sont montés lors de randonnées
équestres. Il atteint l'âge adulte à 7 ans et vit jusqu'à 40 ans. Leurs points forts sont endurance,
assurance d'allure, indépendance, intelligence et leur caractère travailleur et docile. Il peut
également supporter de grosses charges. De l'époque des vikings, le cheval islandais a gardé ses
cinq allures. La plupart des autres chevaux en ont 3 : Le pas, le trot et le galop.
- L'amble : allure à 2 temps avec un temps de projection pendant lequel les deux jambes d'un
même côté se déplacent en même temps. L'amble est surtout utilisé pour la course. Grâce à
cette allure, le cheval peut atteindre les 45 km/h.
- Le tolt : allure en 4 temps adaptée au terrain escarpé de l'Islande. À chaque foulée, le cheval
ne pose qu'un ou deux membres au sol. Le tolt permet au cavalier de ne pas ressentir les aspérités
du terrain et donc de monter confortablement.

Les macareux d'Islande est une espèce protégée, migrateur, hivernant, queue et pattes palmée, bec très particulier, légèrement crochu, grossièrement triangulaire et volumineux, il est formé de couches cornées successives. Le macareux utilise son bec pour stocker jusqu'à 30 proies en coinçant les poissons entre la langue et la mandibule supérieure. Il peut ainsi continuer à pêcher. Son bec lui sert aussi à creuser le terrier pour le nid, ainsi que pour la parade nuptiale. Son bec coloré attire les femelles. Pendant la parade, les partenaires touchent leur becs face à face. L'accouplement a lieu sur l'eau. L'ouf est déposé dans un terrier, préalablement creusé dans un secteur herbeux, ou sous un rocher. Le même terrier peut servir plusieurs années. Sa profondeur va de 60 à 120 cm. Le nid se compose de plumes, d'herbes ou d'algues. La femelle y dépose un seul oeuf, rond et blanc, taché de brun, entre juin et juillet. Les deux partenaires couvent l'oeuf pendant 39 à 43 jours. La première nidification intervient à 5 ou 6 ans, à raison d'une couvée seulement par saison. Les macareux sont très curieux et pas farouches, souvent comiques sautillant autour du terrier en penchant la tête. Ils passent l'été en Islande, 2 à 3 millions de couples, et dans d'autres pays nord-atlantique. Pour se nourrir il plonge jusqu'à 15 mètres de profondeur, et nage sous l'eau en s'aidant de ses courtes ailes. Ses pieds palmés servent aux changements de direction. Il avale ses proies sous l'eau, sauf quand il nourrit son poussin. Il dort en mer, le bec sous l'aile. Très bon nageur mais moins bon au vol, il est obligé de battre des ailes très rapidement pour se déplacer dans les airs. À la fin du mois d'août, il migre vers les îles britanniques et les régions de l'Atlantique Nord. Son régime est essentiellement piscivore. Taille : 26 à 30cm. Envergure : 47 à 63 cm. Poids : 320 à 550 g. Longévité : 22 ans.

Sterne arctique d'Islande. C'est un oiseau migrateur marin, corps blanc, calotte noire, bec rouge. Taille : 33 à 35 cm Envergure : 80 à 95 cm Poids : 80 à 120g. Longévité : 34 ans. Nicheur occasionnel, espèce protégée. La sterne arctique est très abondante en Islande, 250 000 à 500 000 couples, c'est la seule sterne à s'y reproduire régulièrement. Elle passe l'été dans l'hémisphère nord, près de l'Arctique. Elle vit sur tout le littoral mais aussi à l'intérieur des terres au bord des lacs et marais, par exemple au lac Mývatn. Les colonies y sont de tailles variables : de quelques dizaines d'individus à 10 000 couples sur l'île de Grimsey. La vie en colonie lui procure une protection efficace contre les prédateurs. Pendant la migration, elle traverse de vastes étendues océaniques pour hiverner en Afrique australe, en Australie et en Antarctique. Le voyage dure 4 mois pendant lesquels elle peut parcourir jusqu'à 35 000 kilomètres. C'est la plus longue migration au monde pour un oiseau. Elles arrivent en Islande la première semaine de mai, et la quittent en août. Les couples sont unis pour la vie, ils nichent et s'accouplent, chaque printemps, toujours au même endroit. Le nid est au sol, garni de végétaux. La ponte a lieu la 2ème ou 3ème semaine de juin. Elle est de deux oufs, chamois ou crèmes, avec des taches brunes ou noires. Les oeufs sont couvés pendant 20 à 24 jours. Les poussins sont couverts de duvets. Très vite actifs, ils restent tout de même près du nid jusqu'à 21 à 24 jours. Après quoi, ils s'envolent. Les parents continuent cependant à les nourrir pendant plusieurs semaines avant qu'ils ne puissent pêcher seuls. La jeune sterne migre dès sa 1ère année, mais elle ne se reproduit qu'à 3 ou 4 ans. Son alimentation se compose essentiellement de petits poissons, mais aussi de planctons et de petits crustacés. La pollution et la pêche abusive mettent l'espèce en péril. De plus, les colonies sont confrontées à divers dérangements et problèmes de prédation.



Phoques d'Islande : L'accouplement se fait dans l'eau. La gestation dure entre six et huit mois. Les petits, appelés blanchons, naissent sur terre. Ils sont allaités de quinze jours à trois mois, selon les espèces. Ils triplent ou quadruplent leur poids en deux mois. Mammifères marins Les phoques sont des amphibiens dont le corps est fuselé à l'avant et très musclée à l'arrière, notamment dans la région lombaire. Leurs membres postérieurs restent dans le prolongement du corps et ne servent qu'à nager et ils doivent ramper pour se déplacer sur terre. La tête du phoque est ronde, les yeux globuleux, et les oreilles sont dépourvus de pavillon externe. Leur fourrure est épaisse et de couleur grise, brune ou mouchetée. Ils sont, selon l'espèce, les proies des orques, des ours polaires et des requins du Gronland. Mais la principale menace vient des hommes. C'est actuellement une espèce protégée même s'il est toujours victime de prises accidentelles, du braconnage pour sa fourrure et sa graisse et de la pollution. Les phoques sont d'excellents nageurs et passent l'essentiel de leur temps dans l'eau. Répartition géographique : mers tempérées et polaires. Régime : Essentiellement du poisson, parfois crevettes et mollusques. Taille : 1,20 à 5,5 mètres. Poids : 45 kilos à 2,5 tonnes. Longévité : 20 à 35 ans.

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Ecrit pour m' amuser, voici un conte des déserts que vous lirez peut-être si vous avez le temps.

l'homme moderne.

Vous le savez les elfes islandais et les coloquintes du Sahara communiquent par télépathie. Mais qui sont exactement les Elfes? Ce sont des génies symbolisant les forces de la nature, spécialement les phénomènes atmosphériques. Les humains ne peuvent normalement pas les voir, mais eux peuvent voir les humains et se laisser voir d' eux s'ils le souhaitent. Ils sont originaires de la face nord des Grandes Jorasses, tandis que les Trolls, autre ethnie partageant le même territoire désertique, descendent des Rocheuses du Canada, ils ont voyagé à l'intérieur de la terre avant d'atterrir ici par hasard et ils auraient apporté dans leurs havresacs des bébés volcan qui depuis ont fait des petits. A leur mort, une partie d' entre eux se réincarne soit en revenants soit en sorciers, ce qui anime un peu les nuits du désert islandais. Mais les elfes ont une arme secrète, une deuxième paire d'yeux surpuissants leur permettant de débusquer les intrus. Une chose intriguait les elfes, le climat régnant au Sahara. Pour tenter de comprendre ils décidèrent, à l'invitation de leurs amis, d' envoyer une délégation au pays des coloquintes. J'ai eu l'immense privilège, en tant qu'amoureux des déserts, ami des coloquintes et des elfes, de participer à cette rencontre historique. Arrivés sur place, les elfes furent comme étouffés, au bord de l'évanouissement, il faut dire qu'ils avaient atterri ici toujours emmitouflés dans leurs vêtements destinés à lutter contre le froid et l'humidité. Ils se mirent donc en tenue d'été, et la, première surprise pour moi qui croyait qu'ils se ressemblaient tous, physiquement je parle, les femmes elfes, par exemple Jorunn, solide paysanne, elle arbore une poitrine digne des meilleures pub. du bibendum de Michelin, alors que celle de sa collègue Salvör me fait penser à des feuilles de luzules qui, comme vous le savez sont plates et velues. Enfin bref, je m' égare.

Ils se mirent aussitôt au travail avec l'efficacité légendaire des gens du nord. Une équipe entreprend des fouilles essayant même de faire des carottages dans les dunes! Une autre essaie de communiquer avec les étoiles, deux d' entre eux essaient même d' entrer en relation avec Dieu ce qui provoqua une terrible polémique. En effet chez les elfes on peut parler de tout très librement sauf sur le sujet de la religion qu'il faut aborder avec une extrême prudence, car, exactement la moitié d'entre eux sont de vrais dévots et l'autre moitié des païens militants. Quand à Eyvindur et Selma, ils décidèrent d'aller interviewer les pommiers de sodome. Et c'était la bonne idée. Ces braves créatures que leur entourage surnomme Professeur Tournesol sont la mémoire du Sahara. Ils conduisirent leurs invités dans un canyon, et au bout d' une heure de crapahutage que virent ils ? une guelta! Les elfes n'en croyaient pas leurs yeux. Ainsi il y avait de l'eau dans le Sahara ! une eau claire et limpide qu'ils regardaient fixement de leurs yeux émerveillés. Et au bout d' un moment, s'étant concentrés à l'extrême de façon à mettre en branle leur paire d'yeux surpuissants, que virent ils? un cimetière d' ondins! au fond de la guelta !

- J'hallucine dit Selma.
Et pourtant c'était bien vrai. Or les ondins sont les génies des eaux, ils ont le pouvoir de faire la pluie et le beau temps et en Islande ils ne s'en privent pas, mais ici ils sont tous morts depuis des siècles, une nuit de pleine lune alors que l'anti cyclone des Acores était en pleine action sur le Sahara. De quoi sont ils morts ? D' une épizootie de grippe aviaire ayant mal tournée ? Du chikungunya ? Peut-être dans un cataclysme suggéra discrètement un pommier de sodome qui ne parlait que rarement et toujours au second degré. Mais les elfes n'étaient pas au bout de leurs surprises. Non loin du cimetière se trouvait un hôpital délabré, démuni de tout et surpeuplé, comme le sont si souvent les hôpitaux des pays pauvres. Toujours concentrés à l'extrême, ils reconnurent les gnomes, oui vous savez ces petits génies difformes qui parait-il habitent à l'intérieur de la terre et dont ils gardent les richesses. Les gnomes étaient la, agonisants sans soins, les médecins du monde ayant d' autres chats à fouetter, à moins qu'ils ne soient impuissants face à la maladie des gnomes qui pourraient bien étre la maladie des temps modernes.

A ce moment précis nous sommes rejoints par toute la délégation elfique et les coloquintes organisatrices de ce séminaire, car la première découverte d'Eyvindur et Selma est maintenant connue de tous depuis que Télé Sahira en a fait la une de son journal de vingt heures. D'un air grave, la voix encore plus éraillée que celle du père Fouras de Fort Boyard, le chef de la délégation elfique, Kjartan, un solide gaillard plutôt dur de la feuille, déclare solennellement:
- Ainsi, l'homme moderne a, à l'insu de son plein gré, empoisonné les gnomes de façon à pouvoir dilapider les richesses de la terre. Par exemple l'homme moderne va, en à peine un siècle, consommer tout le pétrole que la nature a mis des millions d'années à fabriquer.
- Oui mais il a aussi fait d' innombrables inventions et réalisations géniales dans le but d'améliorer la vie sur terre,
osa faire remarquer Salvör, la plus jeune déléguée, et Kjartan de poursuivre:
- Et en plus il est en train de détraquer le climat de la terre.
- Peut-être répliqua Salvör de sa voix fluette, mais il va réussir à la climatiser, la terre.
Imperturbable, Kjartan continue:
- Et les plages d'Islande vont bientôt être envahies par des hordes de touristes les fesses à l' air, comme à Saint Trop. ou Phuket.

L' atmosphère était devenue pesante, irrespirable, cela pouvait dégénérer dans tous les sens, à tous moments. Les elfes, épuisés par tant de travail sous la canicule sont dans un état de maigreur et de délabrement pire que les derniers survivants de Koh Lantha. Les coloquintes, normalement si sèches sont devenues aussi grasses que Guy Carlier et cela ne peut pas plaire à tout le monde. Bref on se croirait au Groland, il manque plus que Toto Caca.
Soudain je réalise que je suis le seul spécimen de l'homme moderne dans cet univers fantasmagorique. Je découvre que tous les regards sont braqués sur moi, un silence assourdissant règne désormais, je devine leurs sentiments où se mêlent la pitié et la colère. Je n' en peux plus, mes joues sont rouges vifs, mon corps ruisselle de sueur tandis que mon sang se glace dans mes veines. Je n'ai plus le choix, je prends une décision radicale et, en un clin d' oeil je disparais sous le sable chaud du Sahara.
- Nom de Dieu! s' écria Jorunn,
- La ferme! répliqua Salvör.
Je vous l'avais bien dit, c'est pas un sujet à aborder.

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Les contes populaires islandais :


Depuis le Moyen Age, le monde nordique n'a cessé de conter, faut-il rappeler un nom comme Andersen. Cette tradition d'origine germanique et celtique, s'est manifestée dès les origines du peuplement de l'Islande. Des sagas à Halldor Laxness, elle nourrit une inspiration toujours féconde, comme c'est le cas aussi dans les pays scandinaves.
En 1845, en Islande, on commence à collecter, de ferme en ferme, de district en district, tous ces récits, comptines, contes et histoires de toutes sortes, que les spécialistes classeront. Une première collection sera publiée en 1852. Les principaux thèmes sont : histoires mythiques, revenants et sorciers, magie, contes de nature, légendes, récits historiques, récits des ancêtres, contes de fées, récits comiques.
Abondance de matière narrative, tonalité lugubre, voire sinistre, rapidité extrême, précision, économie et ce réalisme fruste, à la limite du sordide. Les contes populaires islandais s'interdisent toutes idéalisations et tout féerique à l'occidentale, ils évoluent dans le loufoque et le surnaturel où le monde des morts et des vivants se recoupent et se chevauchent, comme celui des païens et des chrétiens. Le lecteur apprécie, dans leur verdeur et leur manque d'apprêt, ces témoins si proches de l'esprit. Et s'il se trouve dépaysé, tant mieux. Cette culture populaire, proche de sources de la nôtre, nous apprend sur nous-même.

L'origine officielle des elfes :


Un jour, Dieu tout-puissant vint trouver Adam et Eve. Ils lui firent bon accueil et lui montrèrent tout ce qu'ils possédaient dans leur maison. Ils lui montrèrent également leurs enfants, qui lui parurent tout à fait prometteurs. Dieu demanda à Eve s'ils n'avaient pas d'autres enfants que ceux qu'elle lui avait montrés. Elle dit que non. Mais il se trouve qu'Eve n'avait pas lavé certains de ses enfants et que, pour cette raison, elle avait eu honte de les faire voir à Dieu, aussi les avait-elle cachés. Dieu le savait et dit :
Ce qui doit m'être caché sera caché aux hommes.
Et donc ces enfants furent invisibles aux hommes, ils habitèrent les monts et les hauteurs, les trous et les pierres. De la viennent les elfes, mais les hommes viennent des enfants qu'Eve montra à Dieu. Les humains ne peuvent jamais voir les elfes, à moins que ceux-ci le veuillent, car eux, ils peuvent voir les hommes et se laisser voir d'eux.

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Un touriste français Trois moutons islandais
Doucement chevauchait La mère et ses deux enfants
Un cheval islandais. Au poil long noir et blanc
Un cheval élégant Regardèrent passer
La crinière ondulant Ces enfants de la terre.
Sous le vent. Trois moutons islandais
Le cheval toltait La maman et ses deux petits
Tout naturellement, Sans se laisser distraire
Sur une piste escarpée, Continuèrent à brouter.
Le touriste profitait Ainsi va la vie
Très confortablement. En Islande l'été.

Un livre

Contes Populaires d'Islande
Edité par Iceland Review, traduit et présenté par Régis BOYER

Des sites en français sur l'Islande

l'ambassade de France en Islande
informations touristiques
l'ambassade d'Islande en France

Deux excellents ambassadeurs de l'Islande,
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Björk, chanteuse, compositrice, actrice,
et
Halldor Laxness, romancier,
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pour accéder à leur site en français cliquez sur leur photo.

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