Islande, photos d'Islande, une histoire d'elfes, l'interieur désertique, les contes populaires islandais, voyages en Islande de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure,

~ L' I S L A N D E ~

L'ISLANDE
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Ne me demandez pas pourquoi j'aime l'Islande... Je l'aime comme une oeuvre d'art....

Comment vous dire que j'aime ce pays ? Peut être les photos vous donneront une idée.
Oui mais pourquoi ? Pourquoi aller en vacances dans ce pays où tout est environ deux fois plus cher ? Chère vacances islandaise.
Pourquoi aller dans ce pays de froidure ? Et bien parlons en du climat, en moyenne zéro degré en hiver qui, il est vrai, est plus long que chez nous, en été douze degrés. Et la pluviométrie, en moyenne 1200 mm. par an, avec de fortes différences, 4000 mm. sur les glaciers de Votnajokull et Myrdalsjotull et 500 mm. sur les îles Vestmann. La période des précipitations débute en septembre, atteint son apogée en octobre, la tendance s'inverse en février avec un minimum en mai. Le temps est généralement très instable, au cours d'une même journée on peut avoir un soleil radieux, du vent, de la pluie ou de la neige. L'île est réchauffée par le Gulf Stream bien qu'elle se trouve au point de rencontre de celui ci avec les courants arctiques. Elle est située juste en dessous du cercle polaire arctique, en été les nuits sont claires, en plein hiver, les journées les plus courtes, il n'y a que quatre à cinq heures de jour. Les changements climatiques inquiètent les islandais, car il se pourrait que le Gulf Stream n'aille plus jusqu'à leur île, ce qui la rendrait très inhospitalière , sachant qu'elle est sous la même latitude que le Groenland. Les glaciers couvrent 12 % du territoire, le Votnajokull, 1000 mètres d'épaisseur et 8400 km2 est la troisième calotte glacière du monde après l'Antarctique et l'inlandsis du Groenland.
Située en plein coeur de l'Atlantique, à l'endroit où se séparent les plaques tectoniques américaine et eurasienne, l'Islande est un haut lieu du volcanisme. Les deux moitiés de l'île s'éloignent de deux centimètres par an suivant une faille nord sud, tous les types de volcan y sont représentés.
L'eau est omniprésente, les rivières et fleuves ayant leur plus fort débit en été à cause de la fonte des glaciers, les cascades sont nombreuses et impressionnantes, plusieurs ayant plus de quarante mètres de hauteur.
L'hydroélectricité fournit 20 % de la consommation totale d'énergie. L'hydraulique sert à produire 80 % de l'électricité, la géothermie 20 %. Le pays a prévu de passer, avant 2050, de l'économie du pétrole à l'économie de l'hydrogène. La géothermie est une grande richesse de l'Islande, elle couvre 85 % des ses besoins de chauffage. Elle sert aussi au chauffage des serres où sont cultivés fruits et légumes dans des quantités presque autosuffisante, la nourriture étant à base de produits laitiers très diversifiés, de viande de moutons et de poissons souvent accompagnés de pomme de terre, le pays étant autosuffisant dans ces produits. On y compte 478 000 moutons, 75 000 bovins, 80 000 chevaux, cela pour une population venant de dépasser les 300 000 habitants en 2006, disséminés sur la côte qui offre au nord et à l'est une multitude de fjords et sur la côte sud d'immenses plages de sable fin et noirâtre.
L'économie est en équilibre instable du fait que le pays doit importer presque tous ses biens d'équipements. L'industrie de la pêche représente 70 % des exportations et emploie 11 % de la population active, le tourisme étant le deuxième poste. 3 à 5 % d'inflation par an, un chômage quasi inexistant, moins de 2 %, durée réelle du temps de travail de 45 à 50 h. par semaine. Le taux d'imposition, mais aussi la santé, l'éducation, la protection sociale, sont d'un niveau élevé.


A la fin de la seconde guerre mondiale, l'Islande était un pays miséreux, en moins de
cinquante ans, elle est devenue une nation moderne, urbaine, jeune et ouverte sur l'exterieur,
son peuple dispose d'un des plus hauts niveaux de vie du monde. Les logements, dont près de 90 %
des occupants sont propriétaire, sont spacieux et bien équipés, il y règne une chaleur douillette
et bon marché. Mais à cause de la crise de 2008 le pouvoir d'achat des islandais a baissé.

Sur la photo satellite de droite, une nuit d'été, nous voyons l'Islande et ses voisins
dans le jour permanent, alors que plus au sud, notre pays est dans la nuit noire.

En Islande la crise est morte, finie, enterrée !

L'Islande, le premier pays d'Europe qui a fait appel au FMI, vient de rembourser en avance le prêt qu'il lui avait octroyé, soit plus de 3 milliards de dollars. C'était la semaine dernière. Au moment où la zone euro n'arrive pas à laisser la crise derrière elle, au moment où la France cherche 16 milliards d'économies nouvelles et où, à trois mois des élections générales, Bruxelles doute déjà du budget de l'Espagne, l'Islande mérite le respect. Car souvenez-vous, ce petit pays de 330.000 habitants revient de très loin. En 2008, trois semaines après la faillite de Lehman Brother's, trois de ses principales banques s'effondraient lamentablement, victimes d'une conversion trop rapide du pays. L'Islande était passée en une dizaine d'années d'un pays de pêcheurs au paradis des banques, dont les actifs étaient de très loin supérieurs au PIB national, vertigineux. Et en 2008, c'est l'ensemble de l'économie qui s'est arrêtée.
Qu'est-ce qui explique cette sortie de crise quasi exemplaire ?
Plusieurs choses en même temps : d'abord l'Islande et surtout les Islandais ont laissé mourir leurs banques aux actifs pourris au lieu de voler à leur secours. Voilà ce qu'il fallait faire, disent certains chez nous qui critiquent l'austérité. Mais ils oublient que la médaille a eu un revers. L'Islande a dû mettre en place un contrôle des capitaux, comme on l'a vu en Grèce récemment et le pays a dû réduire ses dépenses publiques de façon drastique, plus de 11 %, ce qui est énorme. Elle a aussi fortement augmenté les impôts, 9 points de plus en 5 ans. Et ça n'a pas été la fête pour les Islandais dont les salaires ont été gelés. Mais l'arme suprême, celle que l'Europe ne pourra jamais utiliser, a été la dévaluation de la couronne islandaise, jusqu'à 70 % de sa valeur.
On l'aura compris, la crise a été terrible, la récession sévère qui s'en est suivie a désorienté le pays avec des manifestations tous les samedis, et la classe politique acquise au libéralisme, balayée. La croissance est aujourd'hui de 4,8 %, mais le remède coûte très cher. L'Islande a fini par tourner le dos à l'Europe à laquelle elle s'apprêtait pourtant à adhérer.
Aujourd'hui la page est tournée mais reste-t-il des séquelles ?
Il n'y a plus de prêt à rembourser, plus de contrôle des changes, le déficit est passé de - 13 % à + 2 % aujourd'hui, de quoi nous faire rêver. Le chômage est de 4,3 %, c'est-à-dire que c'est quasiment le plein emploi. Même si, certains dans l'île ont dû retourner à leur métier de pêcheurs. Le crédit qui coulait à flot autrefois est devenu extrêmement couteux. Les entreprises islandaises installées à l'étranger ont souffert. Aujourd'hui, la récente levée du contrôle des changes fait craindre une nouvelle dévaluation de la couronne et le patron de la principale banque va être jugé en correctionnelle pour avoir dupé quelques 110 investisseurs espagnols et français, dont le chanteur Enrico Macias, via sa filiale luxembourgeoise. La honte. L'image du pays a pris un sévère coup. Et le paysage politique islandais est complètement disloqué. Des partis ont sombré corps et biens. L'Islande a donc sauvé son économie presque toute seule sans tendre perpétuellement la main, comme la Grèce, mais le pays qui était avant la crise, le plus riche d'Europe derrière la Norvège, a payé un prix très fort à l'austérité. Et ça, ça fait moins rêver.
C'est une réalité que les technocrates et économistes européens préféreraient sans doute ne pas voir. Une épine de plus dans le pied des tenants du tout austéritaire, des adeptes de la disparition des prérogatives de l'Etat providence et des garants du sacro-saint ordolibéralisme. L'Islande, petit état insulaire situé entre la Norvège et le Groenland, prouve par sa réussite économique et sa sortie de crise, que d'autres choix sont possibles. Il n'y a peut-être que le FMI pour se réjouir d'un tel succès, lui, qui depuis quelques années, poussé par son collège d'experts "hétérodoxes" et par le constat des dégâts économiques et sociaux causés par les cures d'austérité imposées à travers le monde et leur efficacité toute relative, n'hésite plus parfois à reconnaître ses erreurs et à proposer des solutions - comme la restructuration à hauteur de 30 % de la dette grecque- qui viennent rompre avec les dogmes de l'orthodoxie économique.
Avec une croissance de 2,7 % en 2015, un chômage passé sous la barre des 5 % depuis 2013 et une inflation ramenée de 13 % en 2008 à 0,8 % en 2015 (bien en deçà des prévisions de 2,5 % de la banque centrale islandaise), le voisin nordique a de quoi faire des envieux. Et pourtant, nulle trace de son évocation dans les récents débats européens qui ont agité les experts et négociateurs en tous genres, lors de la séquence grecque. Cette absence n'est pas un hasard, loin de là même, comme nous le confiait un économiste de Bercy : « L'exemple islandais est tout ce qu'ils redoutent. Que ce soit par les méthodes employées que par les résultats obtenus. Ils ont peur que la Grèce prenne le même chemin, qu'elle sorte de l'euro et se rétablisse vite », expliquait-il en pleine incertitude sur le sort de la Grèce alors que l'hypothèse de sa sortie était encore évoquée. L'Islande, auréolée de son succès, s'est même permis d'envoyer gentiment sur les roses l'Union européenne, en annonçant en mars dernier qu'elle retirait officiellement sa candidature d'entrée dans l'UE. Quelle insolence politique quand certains piaffent encore d'impatience pour y entrer...
Que les plus craintifs se rassurent, le pays, sous le choc de la crise de 2008, n'a pas encore hissé le drapeau rouge sur Reykjavik, la capitale, ni collectivisé son économie. Elle n'a pas non plus échappé à la mise en place de certaines mesures sociales difficiles. Ni utopie, ni miracle. Les islandais ont simplement, comme l'écrivait le FMI dans un rapport de 2012 sur la situation économique du pays, « dévié de l'orthodoxie » pour tenter de trouver une alternative à la chape de plomb de l'austérité, renouant avec les méthodes de la social-démocratie à la mode scandinave.
Les excès de la financiarisation de l'économie
Depuis les années 2000, l'Islande s'était lancé tête baissée dans la financiarisation de son économie. Avec un secteur bancaire qui correspondait en 2008 à 10 fois le PIB du pays, porté par l'appétit démesuré des particuliers islandais pour les crédits, les banques de l'archipel, bien au-delà du raisonnable, multiplient les recours aux produits financiers les plus risqués dans une course folle au rendement à court terme. Résultat, lorsque le château de carte commence à s'effondrer outre-Atlantique, sous l'effet de la crise des subprimes, l'Islande se prend de plein fouet la crise financière puis économique. Le retour de bâton est particulièrement rude avec une chute de son PIB de 6,6 % en 2008 et une explosion du chômage qui passe de 1,6 à 8 % en quelques mois, l'Islande s'enfonce à vitesse grand V dans la récession. Victime de leurs excès et de leurs investissements hasardeux, les trois plus grosses banques islandaises (Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing) s'effondrent. Mais plutôt que de les renflouer à grand renfort de deniers publics, faisant ainsi passer, comme ce fût le cas en France, le fardeau sur les épaules des contribuables, le gouvernement islandais promulgue une loi d'urgence pour les nationaliser. Les transformant ainsi en banque de dépôts pour assurer les épargnes des islandais pour ensuite les recapitaliser laissant ainsi les activés de spéculations sur le bord de la route. Par la suite, deux des établissements sont revendus à des institutions financières européennes. Mais l'Etat, dans sa reprise en main de son économie, ne s'arrête pas en si bon chemin. Les islandais, forts consommateurs de crédit, se retrouvent vite acculés par des taux d'emprunt grimpant en flèche. Pour éviter d'assister à des scénarios à l'américaine, le gouvernement contraint les banques privées à abandonner toutes les créances à taux variable dépassant 110% de la valeur des biens immobiliers. Pan sur la dette ! Et en 2010, la Cour Suprême islandaise rend un jugement déclarant comme illégaux, tous les prêts indexés sur des devises étrangères octroyés à des particuliers obligeant les banques à s'asseoir ainsi sur leurs créances de ce type. Re pan ! Des prêts particulièrement « toxiques » que les collectivités locales françaises, sous les promesses de taux d'intérêts bas des VRP de Dexia, avaient massivement investi pour se retrouver, une fois la crise venue et sous l'effet de l'envolé des courts, complétement surendettées. Enfin, pour éviter une situation de bank run (fuite massive de capitaux) et une situation d'hyperinflation, le contrôle des capitaux est instauré.
Des coupes budgétaires sans austérité
Le dos au mur, l'archipel va aussi se tourner du côté du Fond monétaire international pour demander de l'aide. Mais, à l'inverse de l'habituel chantage du versement de milliards de dollars contre des plans d'austérité drastiques, l'Islande va minimiser l'impact des mesures sur son système social tout en procédant à des réformes structurelles. Dans un rapport de 2012, le FMI tire un bilan de ces méthodes loin de l'« orthodoxie » économique et constate que si « les réductions de dépenses ont couvert toutes les catégories budgétaires, y compris la formation et la rémunération des salariés », l'Etat a aussi fait en sorte que « les place des réductions de dépenses qui ne compromettent pas les prestations sociales et ciblant l'augmentation des recettes en mettant davantage du fardeau fiscal des groupes à revenu élevé ». Si l'Islande a bien connu une augmentation de sa fiscalité, elle s'est surtout concentrée sur les classes les plus aisées tout en gardant un niveau de protection sociale élevée. La durée d'indemnisation du chômage a même été rallongée d'une année. Autre élément rappelait le FMI, les programmes structurels de réduction des coûts ont été fait avec « la participation des partenaires sociaux à un stade précoce des négociations », ce qui a permis d'« aider à forger une plus large appropriation ». Des choix politiques qui, selon une étude de l'OCDE, place l'Islande en tête des pays sur le front de la lutte contre les inégalités de revenus disponibles. « S'agissant des autres pays, les pertes de revenu se sont ralenties en 2011 en Estonie, en Islande et au Mexique. Dans les pays ayant mis en place des mesures fiscales visant à réduire le poids des impôts pour les ménages les plus pauvres, notamment l'Islande, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Portugal, le revenu des 10 % les plus pauvres a moins diminué que celui des plus riches depuis les toutes dernières années », explique ainsi le rapport. Il faut ajouter à cela le travail de « purge » du secteur financier, résultat du travail de la commission mise en place en 2009 qui a pour objectif de chercher et d'amener devant la justice ceux qui ont eu un rôle actif dans la crise financière qui a touché le pays. Trois anciens dirigeants de la banque Kaupthing ont ainsi été condamnés en 2013.
Fin de l'article du journal Marianne

- Il n'est pas de vision plus imposante que l'Islande surgissant de la mer...
a écrit Halldor Laxness, romancier islandais ayant obtenu en 1955 le prix Nobel de littérature.

Le sentiment d'appartenir à une communauté solidaire où la famille compte le plus, est très fort. L'usage du prénom est la règle, même dans les affaires, l'identité se compose de son propre prénom, plus le prénom de son père auquel on ajoute fils ou fille. Les islandais ont la passion de la généalogie et de l'écriture, dix pour cent d'entre eux publie au moins un livre au cours de sa vie. La langue islandaise n'a pas changée depuis des siècles, on ne crée pas de mots nouveaux, par exemple ordinateur se dit : machine qui calcule. La fréquentation des piscines, fort nombreuses et quasiment toute en plein air, où l'eau est plus chaude qu'en France, fait partie de la vie quotidienne des gens, été comme hiver, c'est parait il le principal lieu de rencontre et pour draguer.
Le cheval islandais est de pure race, cela depuis l'époque des Vickings. C'est eux qui en ont interdit l'importation, et, un cheval islandais qui quitte le pays ne peut pas y revenir. Un peu plus petit que ceux de chez nous, il est bien adapté au relief, au climat, résistant et exige peu de soins. Outre le pas le trot et le galop, il dispose de deux allures supplémentaires qui lui sont naturelles, le tolt et l'amble. Le tolt offre au cavalier un confort exceptionnel, qui permet de chevaucher longtemps car il ne bouge pas du tout.
Les eaux islandaises furent très poissonneuses, mais la pêche intensive......Pour sauvegarder son patrimoine marin, l'Etat a pris des mesures drastiques, quotas de pêche et extension des eaux territoriales dont la largeur est passée de 6.5km en 1952, à 330km en 1975, ce qui a provoqué des conflits notamment avec l'Angleterre.
L'Islande accède à l'indépendance le 17 juin 1944, se séparant du Danemark qui avait la mainmise sur l'île depuis 600 ans. Le pays n'a pas d'armée, et cependant il est membre fondateur de l'OTAN. Il fait partie de l'espace économique européen depuis 1994, et de l'espace Schengen depuis 2001. 165 000 islandais vivent dans la capitale Reykjavik. Une seule route goudronnée fait le tour de l'île, l'intérieur étant désertique.

Fabuleuse Islande, certainement pas une île de rêve, mais une île de tous les rêves.

Me voici à nouveau sur cette île belle et rebelle pour profiter de ses paysages extraordinaires. La glace le feu et l'eau ont façonné une nature somptueuse d'une prodigieuse variété, d'une beauté sublime. On vient ici pour admirer des panoramas lunaires, magiques, pour assister au jaillissement intempestif des geysers, au bouillonnement sourd des marmites de boues, pour partager l'environnement de millions d' oiseaux de mer. S'il est vrai que le soleil n'y brille pas très souvent, le véritable merveilleux tient à la lumière transfiguratrice de paysages déjà naturellement fantastiques.
On se baigne tous les jours en Islande, bains de pieds pour franchir de nombreux fleuves peu profonds mais souvent larges, et en crue car gonflés par la fonte des glaces, baignades dans des piscines naturelles, mini lacs où se mélangent l' eau d'une source chaude et celle d' une source froide.
Quel bonheur de se baigner dans ses eaux si chaudes que ça vous donne la flemme de nager, cela dans un environnement naturel époustouflant. Vous trouvez que l'eau est trop chaude, alors bougez vous un peu vers l'arrivée d'eau froide....
Et les douches à l'eau chaude du ventre de la terre, comment vous faire sentir cette inimitable et si naturelle odeur de souffre venant se marier avec le parfum sophistiqué de mon gel douche pour donner naissance à une création olfactive unique, que l'on ne trouve qu'ici, sur cette île extraordinaire.
Et les fumerolles, certaines font jaillir leur panache blanc haut dans le ciel tout en faisant entendre leur souffle puissant, tandis que d'autres, moins sous pression, laissent moutonner leurs évents de vapeur plus ou moins au ras du sol. Il suffit que le vent souffle un peu en votre direction, alors vous vous sentez délicatement enveloppé d'une douce chaleur humide un peu comme dans un hammam.
Et les dépôts de souffre, couleur rouille et odeur caractéristique.
Et les marmites de boues, chacune d'elles vous offre son spectacle visuel, olfactif, sonore.
Car ici, on entend la terre respirer, on peut toucher la chaleur de la terre, à condition de tricher un peu car on n'a pas le droit de s'approcher des sources chaudes, mais bon, une fois, exceptionnellement, je l'ai fait, alors combien ? 40, 50, 60 degrés, je n'en sais rien, bon, je fais demi tour car c'est vraiment chaud. Ici à Namafjall, à 1000 mètres de profondeur, il fait plus de 200 degrés, et à la surface de la terre, jusqu'à 80 à 100 prés des sources.
Oui, ici on a l'impression d'assister à la naissance de la terre, à moins que ce soit à la fin du monde, on peut s'imaginer être sur la lune ou sur Mars. N'est-ce pas sur cette île que Neil Armstrong est venu s'entrainer avant de se poser sur la lune le 21 juillet 1969.

Chère Islande, tu es belle comme une nymphe qui envoûte ceux qui te regardent trop longtemps et de trop près.

Et les canyons où coulent des torrents impétueux, et les cascades souvent impressionnantes, et les geysers.
Et les lichens d'une épaisseur étonnante et qui nous offrent toute la gamme des verts du plus foncé au plus clair.
Et les rivières, les lacs aux eaux transparentes, ici pas besoin de plonger pour voir.
Et les couleurs polychromes des montagnes du Landmannalaugar, ses canyons à taille humaine parcourus de rivières innombrables, ses cirques magnifiques, la beauté sauvage des coulées de lave souvent recouvertes de mousses
Et le désert islandais, j'y retrouve cette impression d'immensité et de solitude, comme dans le Sahara. Je sais qu'il ne faut pas comparer, et pourtant, ici le sable est plutôt black et le ciel souvent gris, la bas c'est le blond au ciel bleu qui est la règle. Comme dans tous les déserts où j'ai eu le bonheur d'user mes chaussures, j'y admire d'innombrables et magnifiques petites fleurs, si fragiles, si belles, si colorées, si méritantes dans cet univers hostile, ces petites fleurs que l'on ne peut voir qu'en marchand. Je parle de la marche contemplative, celle qui seule permet de vraiment bien voir et profiter, la marche où le temps est une philosophie, et l'effort heureux.
Quant à Reykjavik la capitale, elle ne déroge pas à la règle, une capitale comme ça, nulle part ailleurs dans le monde vous en trouverez une autre. Une ville au charme bucolique où s'est développé une vie culturelle intense.
Plus étendue que Paris, on y remarque la courtoisie des automobilistes donnant toujours priorité au piéton, une majorité de maisons individuelles coquettes aux couleurs pimpantes, et beaucoup de monde dans les rues des que le soleil sort. Car ici, lorsqu'on est assuré d'une journée de grand beau temps, certaines entreprises, commerces, banques, ferment pour l'après midi de façon à ce que le personnel puisse profiter du soleil, une petite affiche sur la porte et l'annonce en est faite sur les ondes des radios.
Et cette rencontre hallucinante, les islandais n'en croyaient pas leurs yeux et aujourd'hui encore, c'est avec gentillesse et fierté qu'ils évoquent un certain match de foot ayant eu lieu dans leur stade, en 1998, entre leur équipe nationale et celle de la France venant juste d'être sacré championne du monde, pendant plus d'une heure le score est resté à 1 à 0 en leur faveur, l'équipe à Zizou et Didier Deschamps n'ayant égalisé qu'à cinq minutes de la fin.
Quant aux contes populaires d' Islande.....Fantastiques, surnaturels, mi païen mi chrétien, ils vouent une passion à la magie. Matière narrative abondante, rapidité, tonalité d'ensemble lugubre, ces contes baignent dans une atmosphère loufoque, le monde des morts se confond avec celui des vivants. Les revenants et les sorciers, les elfes, créatures équivoques, et les trolls, affreux géants, les proscrits et les dévots peuplent ces contes surréels.

La genèse de l'Islande date de l'ère tertiaire, depuis cinquante millions d'années, les forces qui façonnent la surface de notre terre y sont à l'ouvre. Située au milieu de l'Atlantique Nord, à la jonction des plaques tectoniques, la partie nord-ouest étant sur la plaque américaine et la partie sud-est sur la plaque eurasiatique. C'est à Þingvellir que la faille, qui s'ouvre en moyenne de 2 cm. par an, est visible. La tectonique des plaques est une théorie formulée par Alfred Wegener, géophysicien et météorologiste allemand né à Berlin en 1880-et mort au Groenland en 1930, selon laquelle les continents formés de sial léger, initialement rassemblés en un continent unique appelé Pangée, se sont fragmentés, puis se sont déplacés les uns par rapport aux autres en glissant sur le sima visqueux formant le fond des océans. En examinant la carte du monde, Wegener, en 1910, est frappé par la concordance du tracé des côtes de l'Amérique du Sud et de l'Afrique. À partir de cette observation, il imagine que les deux continents étaient autrefois réunis au sein d'un même supercontinent, qui se serait fracturé et dont les fragments se seraient ensuite lentement écartés. L'Islande va-t-elle subir le même sort ? À voir dans quelques millions d'années.

Le plus grand glacier d'Europe, c'est le Vatnajökull qui signifie glacier des eaux. D'une épaisseur jusqu'à 1000 mètres, sa superficie avoisine les 8400 km², et couvre environ 8% de la surface du pays. C'est la 3ème calotte glaciaire de la planète, après celles du Groenland et de l'Antarctique. Situé au sud-est de l'île, il s'est formé il y a 2500 ans. A l'époque des vikings, il était moins vaste que de nos jours, l'Islande ayant alors un climat plus doux, il a atteint son apogée entre 1500 et 1800 et depuis il est en déclin. Sous la calotte de nombreux volcans sont toujours actifs, tels que le Hvannadalshnjúkur (Bárðarbunga), qui est la plus haute montagne du pays avec 2110 mètres. Le Jökulsárlón est le plus connu et le plus grand des lacs glaciaires en Islande. Il se trouve au sud du Vatnajökull entre le Parc national de Skaftafell et la ville de Höfn. Apparu en 1934 et 1935, sa superficie est d'environ 18 km² et sa profondeur maximum de 260 mètres. Les blocs de glace se détachant du front du glacier Vatnajökull, dérivent sur le lac, puis rejoignent la mer. Ils s'échouent alors fréquemment sur la plage de sable noir. C'est un lieu très prisé des touristes. Il est possible d'y faire une excursion sur des bateaux pneumatiques. En arrière-plan du lac, se dessinent les flancs du glacier Vatnajökull.

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Dans le parc naturel de Skaftafell, fondé en 1967 / Les chutes de Svartifoss et les batiments de ferme.

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Le camping du Landmannalaugar,
confort sommaire, cadre idyllique.
Lorsqu'on aime la nature, on dort avec elle.

A gauche la baignade.

Au détour d'un sentier, le randonneur s'arrête, émerveillé,
Des rouges pourpres, des jaunes éclatants, des gris bleus lumineux, Un orange violacé, des tons pastel bleus, verts, gris, ocre.
Chère Islande, tu es belle comme une nymphe qui envoute ceux qui te regarde trop longtemps et de trop près !!

Le Landmannalaugar, toponyme islandais signifiant littéralement les bains chauds des gens du pays, est une région située près du volcan Hekla dans le sud de l'Islande. Le massif du Landmannalaugar présente un paysage spectaculaire et tourmenté. L'activité volcanique y a forgé des cratères rougeâtres, des montagnes de rhyolite, des vallons et des champs de cendre qui côtoient des lacs d'un bleu profond et forment des dépôts stratifiés dans lesquels la pluie et la neige fondue creusent des sillons. Par endroit, des coulées d'obsidienne sont bien visibles. On y aperçoit des solfatares. Au pied du Laugarhraun, il est possible de se baigner dans une eau dont la température approche les 40 degrés. Il s'agit d'une source d'eau chaude et une source d'eau froide qui se rejoignent en cet endroit magnifique.

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Le Laki s'est formé au cours d'une éruption considérée comme la plus importante du dernier millénaire.
De juin 1783 à février 1784, l'émission de gaz sulfurique provoqua une très importante perturbation
climatique et sociale. Cela provoqua un refroidissement dans tout l'hémisphère nord.
En Islande, outre l'importante superficie noyée sous les laves, les cendres contaminent les pâturages avec le
fluor qu'elles contiennent. Une importante partie du cheptel meurt d'intoxication, soit la moitié des bovins,
les trois-quarts des ovins et des chevaux. Il s'ensuit une< famine qui entraîne la mort de plus de 9 000
personnes soit près du quart de la population, ainsi qu'un important exode.

Elle a donné lieu à de nombreuses légendes. La plus connue :

le Laki serait à l'origine de la Révolution Française !!!! Mais oui. Un nuage de cendres aurait détruit
les récoltes françaises. Le peuple, épuisé par la famine, se serait ensuite rebellé contre son roi. Nous savons
aujourd'hui que seule une partie de cette légende est vraie. Le nuage de cendre a bien atteint la France et
provoqué de graves dégâts. Mais c'était quelques années avant la Révolution. Et Louis XIV avait fait du social.

Dans le Laki, les ronds de sorcière.



L'Askja est situé dans le centre-est de l'Islande, au nord du Vatnajökull, et au
sud du lac de Myvatn. En son centre s'étend une caldeira de 45 km2 composée de trois
caldeiras entrées en coalescences et dont la principale mesure 8 kilomètres de diamètre.

Viti est un volcan de la zone de Mývatn, l'une des plus jeunes et des plus actives d'Islande.
Il s'agit d'un cratère d'explosion, rempli par un lac situé sur le bord nord-est du lac d'Öskjuvatn.
C'est aujourd'hui un lieu très apprécié par les promeneurs qui se rendent à Askja
car il est possible de se baigner dans ses eaux chaudes qui avoisinent les 25°C.

Les eaux vertes du Viti contrastent avec le bleu limpide de l'Oskjuvatn.

L'Eldgjá consiste en une série de fossés d'effondrement s'étirant sur soixante-dix
kilomètres de longueur, entre le Mýrdalsjökull et le Vatnajökull, à l'est de la
réserve naturelle de Fjallabak. Le chemin mène à la chute d'eau d'Ófærufosse.

Depuis le sommet du Virkisfell, 1108 mètres, on a une magnifique vue sur le
glacier Dyngjujökull. On aperçoit aussi le refuge et camping de Kverkfjöll

La suite de l'Islande

Deux excellents ambassadeurs de l'Islande,
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Björk, chanteuse, compositrice, actrice,
et
Halldor Laxness, romancier,
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pour accéder à leur site en français cliquez sur leur photo.

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