L'Iran. Voyage en Iran de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure, photos d'Iran, Iran, Téhéran, Alamut, Alborz, Shiraz, Persepolis, Yazd, Zagros, Bakhtyaris, Ispahan, Abyaneh, Hafez, Sa'adi, Qom, Zoroastrien, palais Ali Qapou, Norouz, voyages, rêve, évasion, légendes, Naqsh-é Rostam, pont Khadjou, Kachan, secte dite des assassins, Hashishins, monts Alborz, tour du silence.

L ' ~ I R A N ~

Voyage en Iran
du Nord-Ouest
l'Iran Retour à l'accueil la capitale Téhéran
le désert Dasht-e Kevir



POURQUOI ALLER EN IRAN ? PARCE-QUE

- Parce-que c’est plus intéressent, enrichissant de visiter des peuples différents, ayant d’autres valeurs, d’autres cultures, d’autres soucis.
- Parce-que l'’Iran des villes et des campagnes est belle. Alors comment vous parler de ce pays ?
- Dans certaines villes, les femmes sont toutes couvertes de la tête aux pieds par l’uniforme islamique noir, dans d’autres, par exemple Téhéran, Ispahan, on voit des tenues colorés, des foulards bien en arrière et même des maquillages et des jeans moulants.
- Le contact avec les gens dans la rue, y compris les femmes, est assez facile, le visiteur étranger se reconnait à son appareil photo en bandoulière et ils-elles se laissent volontiers photographier.
- Les gens veulent savoir ce que l’on pense d’'eux, pourquoi on visite leur pays. L’un d’eux m’a demandé ce que je pense de leur président !! Prudent j’ai dit : Je ne sais pas. J’ai l’impression de l’avoir déçu et la certitude d’avoir déçu mon guide : Tu pouvais lui dire que c’est un dictateur.
- Bref un peuple qui gagne à être connu, qui mérite d'être reconnu et respecté, un peuple subtil, instruit, cultivé et qui, en cette année 2009, a vu très peu de touristes étrangers et encore moins de français.
- Un peuple qui subit un embargo international très dur. Si vous souhaitez acheter des souvenirs, par exemple des tapis persan, sachez que les paiements par carte ou traveller chèques sont pratiquement impossibles.

S E P T E M B R E . 2009

Persépolis, la perle de l'Iran se trouve dans le sud près de Chiraz, à 1800 mètres d'altitude. Elle fut la grande métropole de L’Empire achéménide qui régna sur une grande partie du Moyen-Orient du VIIe au IIIe siècle av. J.-C.




Parcourant les restes
de cette brillante cité,
on peut admirer de
merveilleuses sculptures,
d'étranges chapiteaux
à têtes d'animaux et
des centaines de colonnes.





Quant à Naqsh-é Rostam, c'est une sorte de vallée des rois proche de Persépolis. Creusés dans la falaise Kouhé Hossein se trouvent plusieurs tombeaux de souverains achéménides et d'immenses gravures rupestres d'époque Sassanide sculptés sous les tombeaux.

Autre perle de l'Iran : Ispahan qui doit sa beauté à la rivière Zayandeh Roud et aux milliers d'artistes et maitres artisans qui au cours des siècles ont construit cette ville sans pareil. Deux milles monuments historiques dont mille du 17 et 18 ème siècle font de cette cité jeune et dynamique un véritable musée d'art et d'architecture islamique et iranien. La ville aux coupoles de faïence bleue, aux merveilleux bazars est située au coeur du plateau iranien d'une altitude moyenne de 1500 mètres au pied des montagnes du Zagross à 400 km. au sud de Téhéran.

Ci dessous le palais Ali Qapou

Le palais des 40 colonnes

Peinture du palais des 40 colonnes

La Cathédrale Vank est plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur d'Ispahan. Vank signifie monastère en arménien. Elle se situe dans le quartier arménien d'Ispahan, appelé La Nouvelle-Djoulfa. Elle est dédiée au saint Sauveur (Jésus-Christ) et a été construite entre 1655 et 1664, elle abrite également un musée consacré à l'histoire des Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa, une imprimerie ancienne, ainsi qu'une grande bibliothèque de manuscrits arméniens au nombre de sept cents. Vue de la rue, la cathédrale a le même aspect qu'une mosquée si ce n'est la croix au sommet du dôme. L'intérieur est recouvert de fresques. À côté de la cathédrale se trouve un musée de l'art arménien, avec un mémorial du génocide arménien.

Le pont Khadjou sur la rivière Zayandeh Roud

Notre hôtel coté cour intérieure

Une rue du centre ville

Une rue du centre ville

Le très beau village de montagne d'Abyaneh, protégé par l'UNESCO.
La porte islamique en bas à droite a deux loqueteaux, un pour les hommes, l'autre pour les femmes.
Ainsi, les femmes qui reçoivent savent si elles doivent mettre le foulard !!

Maison traditionnelle à Kachan,
désormais musée était autrefois habitée.

Stocké pendant l'hiver dans ce silo, l'eau
était utilisée tout l'été comme glaçon.

Les constructions actuelles sont à
ossatures métalliques garnies de briques.

Chiraz, 1500 mètres d'altitude, 1,5 million d'habitants est une ville du sud, oasis de verdure et de culture dans le désert, qui évoque la douceur de vivre. Mais avant tout c'est la ville des poètes, de Sa'adi et de Hâfez.
Hâfez, né en 1320 à Chiraz est mort en 1389 dans sa ville natale à laquelle il était très attaché.
Sa'adi également citoyen de Chiraz où il naquit en 1184 et mourut après avoir beaucoup voyagé.
Ci dessous le mausolée de Hafez, le plus vénéré des deux en Iran.
Voici pour mon plaisir et le votre, quelques morceaux choisis de ces deux poètes géniaux. Traduction de H. Fouladvand.



Que sait le ciel du secret de cette mise en scène ?
Garde le silence toi le prétentieux, vain serait de contester le metteur en scène.
Le meilleur des plaisirs c'est un printemps verdoyant et une belle pour jouir,
On ne sait rien du lendemain, aussi, à chaque instant prends ton plaisir.
Ce ruisseau que tu vois et ce bon vin que tu bois,
Sont en fait la fontaine de jouvence et le paradis promis à toi.
L'ascète s'enivre d'au delà et Hâfez chavire du vin d'ici-bas,
Au profit duquel des deux tranchera le créateur du monde d'ici-bas ?
Hâfez.



Personne ne sait comme est longue la séparation à l'attente du jour,
Personne ne sait sauf le captif des chaînes de l'amour.
Jurer sur ta vie est un serment indigne de toi,
Mais, jurer sur la poussière de tes pas convient à mon amour pour toi.
Pose donc tes pieds à terre tranquillement,
Car c'est sur mon visage que reposent tes pas vraiment.
Si ma belle, en te dénudant, tu nous révélais toute ta personne,
On croirait que tu es une tunique, cachant des roses en somme.
Sa'adi.


Pour les musulmans chiites, la ville sainte de Qom est l'équivalent de La Mecque pour les musulmans sunnites. La visite du sanctuaire est impressionnante, le touriste étranger y est bienvenue et l'accueil très cordial. Une grande place jouxte le monument. C'est la que, chaque vendredi se déroule une manifestation anti sioniste.
De nombreuses affiches montrent l'étoile de David, symbole d'Israël, en flamme.

Le temple du feu des Zoroastriens.


Yazd est le centre de la communauté des Zoroastriens, environ 40 000 personnes en Iran et qui reste fidèle à une foi préislamique centrée sur le culte du feu qui brule perpétuellement dans les temples de Yazd. C'était la religion officielle des Perses sous la dynastie des Sassanides (224-651). Ils étaient très bien vus par le shah qui évoquait souvent l'héritage préislamique de l'Iran. Comme les chrétiens et les juifs, ils sont reconnus en tant que minorité religieuse.
Plusieurs tours du silence, cimetières Zoroastrians au sommet des collines, sont visitables dans les environs de la ville.

le site Zoroastriens de Tchaktchak.

Yazd, 400 000 habitants

Tour du silence

Portrait de Zoroastriennes

Les Bakhtyaris

La vallée de Kuhrang, à l'ouest d'Ispahan est le lieu de transhumance traditionnel des semi nomades Bakhtyari. Lors de notre passage, ils commencent le démontage des campements car ils doivent être dans les villages où ils ont leurs maisons pour la rentrée des classes du 20 septembre 2009. Nous passerons une nuit dans un pré sous nos tentes igloo et nous serons reçu dans une famille pour prendre le thé sous la tente.
Shapour Bakhtiar, le dernier premier ministre d'Iran sous le shah, était d'origine bakhtyari.

quote>

Depuis des millénaires, Norouz est la fête traditionnelle iranienne célébrant le nouvel an du calendrier persan, le premier jour du printemps, le 21 mars. Norouz est célébrée dans de nombreux pays qui ont été des territoires ou qui ont été influencés par l'Empire perse : le kurdistan, l'Afghanistan, des parties du Moyen-Orient aussi bien que dans les ex-républiques soviétiques du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Kyrgyzstan. La fête est aussi célébrée par les Parsis zoroastriens en Inde.
Norouz dans l'Iran moderne :
Les préparations commencent pendant Esfand, le dernier mois d'hiver. Ils font un grand nettoyage dans leurs maisons, s'achètent de nouveaux vêtements et des fleurs. Le jour du nouvel an, les familles s'habillent avec leurs vêtements neufs et commencent alors les réjouissances en allant rendre visite aux anciens, puis au reste de la famille et enfin aux amis. Les visites sont assez courtes pour voir tous les gens à qui l'on a prévu de rendre visite. Il faut s'assurer d'avoir assez de pâtisseries, gâteaux, fruits frais et secs, puisque ces derniers sont généralement distribués aux visiteurs en même temps qu'un thé ou un sirop. Beaucoup d'iraniens organisent ce jour de grandes fêtes rassemblant tout le monde pour pouvoir réunir les convives qui viennent de loin. Le 13ème jour, les familles quittent leur maison et vont pique-niquer à l'extérieur. Typiquement, le premier jour de l'année, les membres de la famille se retrouvent à table, sur laquelle sont posés les Haft Sîn, ou disposés à proximité, et attendent le moment exact de la nouvelle année pour échanger les cadeaux.

Ecrire un message sur le livre d'or

Continuer à voyager dans un autre pays

me contacter

haut de page

Ce site sans prétention est purement amateur et personnel, il n'a et n'aura jamais aucun partenaire commercial.
Son contenu est sous copyright. Si vous me le demandez, pour un usage non commercial,
je peux vous offrir le contenu qui vous intéresse
à condition de mentionner le nom de l' auteur et l' adresse internet.