L'Iran. Voyage en Iran de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure, photos d'Iran, Iran, Téhéran, Alamut, Alborz, Shiraz, Persepolis, Yazd, Zagros, Bakhtyaris, Ispahan, Abyaneh, Hafez, Sa'adi, Qom, Zoroastrien, palais Ali Qapou, Norouz, voyages, rêve, évasion, légendes, Naqsh-é Rostam, pont Khadjou, Kachan, secte dite des assassins, Hashishins, monts Alborz, tour du silence, Dasht-e Kevir, Golestan, palais Niavaran, chateau vert, palais blanc tour Azadi.

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Téhéran

Située au nord du pays, au pied des monts Elbourz, Téhéran donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Elle a vu sa population multipliée par 40 depuis qu'elle est devenue la capitale à la suite du changement de dynastie en 1786. En 2015, la ville représente environ 9 millions d'habitants, avec l'agglomération plus de 15 millions. Elle possède un métro, actuellement avec 5 lignes. et un dense réseau autoroutier ce qui n'enpèche pas les embouteillages. Cette croissance très importante est principalement due à l'attraction exercée sur les habitants des provinces. Téhéran accueille près de la moitié de l'activité industrielle du pays : industrie automobile, équipements électriques et électroniques, armement, textiles, sucre, ciment et produits chimiques. La ville et son bazar sont le pôle de commercialisation des tapis et meubles produits dans l'ensemble du pays.
Les quartiers du nord de la ville, situés en hauteur sur les contreforts de l'Elbourz, sont moins pollués et un peu plus frais en été. Ce sont les quartiers résidentiels de la population aisée de la capitale. La majorité des ambassades étrangères s'y trouvent ainsi que le palais et le parc de l'ex-Chah. Vers le sud, en contrebas, et vers le désert, se trouvent les quartiers plus populaires et industriels. C'est à l'extrême sud de l'actuelle agglomération que se trouve le site de Ray. La ville étant au pied des montagnes, une télécabine relie la sortie nord de l'agglomération au mont Tochal à 3 966 m. Plus à l'est et à 50 km du centre de Téhéran se trouve le mont Damavand dont le cône garde quelques traces de neige jusqu'en juillet et culmine à 5 671 m. La situation de Téhéran, entre montagnes et bassin désertique, a une grande influence sur le climat de la ville. L'été est très sec. Il neige, parfois en abondance durant les mois d'hiver.
Avec la prise de pouvoir de Reza Shah Pahlavi en 1925, l'État devient un acteur majeur de l'architecture de Téhéran, dont la modernisation fait partie intégrante du programme voulu par le nouveau roi pour son pays.
En 1943, la ville accueille la Conférence de Téhéran, qui réunit le président américain Franklin D. Roosevelt, le chef d'État soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston Churchill. Cette conférence préfigure les décisions qui seront prises à l'issue de la Conférence de Yalta. Elle garantit l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Iran.
La ville se développe fortement après la seconde guerre mondiale, et plus particulièrement à partir des années 1960. En 1966, la famille royale délaisse le quartier royal du centre de Téhéran pour aller s'installer à Niavaran ; la ville qui grandit devient plus étouffante et les souverains vont s'installer définitivement dans les quartiers Nord. Rey et Shemiran, devenues des banlieues de Téhéran, sont regroupées administrativement la même année.

Eglise arménienne Saint Marie à Téhéran

Le Musée national d'Iran ou Musée archéologique : En 1928, André Godard, architecte et archéologue français, fut chargé de superviser la mise en place d'un musée national. Dans ce but, il assuma le poste de directeur des services archéologiques d'Iran, mit au point une politique de fouilles et de conservation des objets découverts, et dessina également les plans de la bibliothèque nationale ainsi que du Musée national d'Iran en 1930. La construction du bâtiment du musée d'une superficie de 7500 m², débuta en 1934 et fut achevée en 1937.

Le pais du verre et de la céramique

Tour du vent

Le musée du verre et de la céramique : C'est au début du XXe siècle qu'est formée la collection d'Ahmad Qavam dans une maison qu'il fait construire et qui lui sert de bureau jusqu'en 1953. Cette maison de 1 040 m2 change plusieurs fois de propriétaires. Elle est acquise en 1976 par l'impératrice Farah dans l'intention d'en faire un musée. Celui-ci n'est ouvert qu'en 1980, un an après le renversement de la monarchie. Parmi les objets exposés, l'on peut distinguer des poteries, des céramiques des objets en verre.

Le Golestan Shams ol Emareh

Palais de marbre le Talar

Le palais du Golestan est l'ancien palais royal qajar situé dans la citadelle royale de Arg-e Soltanati à Téhéran. L'Arg (« citadelle » en persan) est construit sous le règne de Tahmasp Ier (1524-1576) de la dynastie safavide (1502-1736), et rénové plus tard sous le règne de Karim Khan Zand (1724-1776). Le Qajar Agha Mohammad Khan choisit Téhéran comme nouvelle capitale de l'Iran en 1783 et l'Arg devient ainsi la cité royale pendant l'époque qajare. Le palais est reconstruit sous sa forme actuelle en 1865 par Haji Abol-Hassan Mémar Navaï.
Pendant l'époque Pahlavi (1925-1979), le palais du Golestan est utilisé pour les réceptions officielles, comme le couronnement de Reza Shah et de Mohamad Reza Shah, la famille Pahlavi ayant construit ses propres palais au nord de Téhéran à Sa'dabad et à Niavaran. Pendant le règne de Reza Shah Pahlavi, une grande partie des bâtiments est détruite pour laisser la place à de grands bâtiments administratifs.
Le complexe du Golestan est actuellement ouvert au public, sous la responsabilité de l'Organisation de l'Héritage Culturel d'Iran (ICHHTO). Au cour du centre historique de Téhéran, le palais, ceint de murs, est construit autour d'un jardin composé de bassins et de zones plantées. Il fut construit à l'origine par la dynastie safavide dans la ville historique fortifiée. Après la construction d'extensions et d'ajouts, il fut doté de ses éléments les plus caractéristiques au XIXe siècle, lorsque l'ensemble palatial fut choisi comme résidence royale et siège du pouvoir par la famille dirigeante kadjare. Il fut doté de ses éléments les plus caractéristiques et de ses ornements au XIXe siècle. Il est l'un des plus anciens ensembles de Téhéran. L'ensemble du palais du Golestan est actuellement composé de huit structures palatiales importantes, entourant les jardins du même nom et principalement utilisées comme musées, qu'entoure un mur extérieur percé de portes. L'ensemble apporte un témoignage unique des réalisations artistiques et architecturales de la période kadjare, y compris l'introduction de motifs et de styles européens dans les arts perses. Il n'était pas seulement utilisé comme la base du gouvernement des souverains kadjars mais servait aussi d'enceinte résidentielle et de loisirs et de centre de production artistique au XIXe siècle. Grâce à cette dernière activité, il devint la source et le centre des arts et de l'architecture kadjars. Le palais du Golestan est un exemple éloquent des arts et de l'architecture d'une période importante en Perse, à travers tout le XIXe siècle, où la société connut des processus de modernisation. Le rôle influent des valeurs artistiques et architecturales de l'ancienne Perse ainsi que les impacts contemporains de l'Occident sur les arts et l'architecture furent intégrés en un nouveau type d'art et d'architecture au cours d'une période transitoire remarquable.

Le Khalvat Karim Khow Emorat Bagdir

Le Khalvat Karim Khow Emorat Bagdir

L'avenue Vali Asr, longue de 12 km. monte du sud au nord, partant de la gare, 1100 m. d'altitude jusqu'au faubourg de Tajrish à 1700 m. Construite sur les flancs d'une montagne dont les sommets approchent les 4000 mètres, on peut, en partant de Darband tout près de l'ancien palais royal, atteindre en quelques heures de marche, la station de ski de Dizine, le mont Totchal, voire le Damavand qui culmine à 5671 mètres. Le parcours commence par une petite route bordée par une rivière et de très nombreuses guinguettes et autres magasins. les Téhéranais et les touristes y savourent de succulents kébabs, brochettes d'agneau et de poulet accompagnées de riz, paisiblement installés sur des divans à l'ancienne recouverts de vieux tapis, tandis que les ruisseaux d'eau vive courent entre les tables.

Le palais de Niavaran. Le dernier chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi, y a fait construire un de ses palais qui est le bâtiment principal du complexe. Ce palais achevé en 1968 était la résidence du souverain et de sa famille avant la révolution iranienne de 1979. Le palais a été dessiné par l'architecte iranien Mohsen Foroughi. Il est d'une superficie de 9 000 m2 . Au départ, le bâtiment était destiné à la résidence des hôtes étrangers du chah, mais une fois terminé il est devenu la résidence principale de la famille Pahlav.
Le palais de Niavaran trouve ses origines à l'époque de la dynastie Qadjar. L'emplacement était un jardin où Nasseredin Shah prenait ses quartiers d'été. Il y fit construire un palais appelé au départ palais de Niavaran pour devenir palais de Sahebgharanyeh. Pendant le règne de Mohamad Reza Pahlavi, tous les bâtiments entourant l'ancien palais, à l'exception du pavillon d'Ahmad Shah (ou Koushk-e Ahmad Shahi), sont démolis. Le nouveau palais Pahlavi est construit au nord du palais Qadjar et le pavillon d'Ahmad Shah servit de musée regroupant les cadeaux des différents chefs d'État du monde à l'État iranien.

Le chateau vert

Le chateau vert

Palais blanc

Depuis le 14 octobre 2014, les parcs Ab-o-Atash, à l'ouest, et Taleghani, à l'est, sont reliés par un grand pont piéton : le « Tabiat Bridge » pont nature, en iranien. Trois niveaux, imaginés par l'architecte Leila Araghian, pensés comme un lieu de vie, où un niveau compte des magasins, restaurants et cafés, le deuxième comme un lieu de passage, où l'on peut marcher, skater, pédaler voire même monter à cheval. Le troisième est dédié à la contemplation, pour apprécier la magnifique vue sur Téhéran qu'offre le pont. Construit en moins de deux ans, le Tabiat Bridge pèse plus de 2000 tonnes, à plus de 40 mètres du sol.

Conçue par l'architecte Hossein Amanat qui gagne le projet en 1966 à l'âge de 24 ans, la tour Azadi marie les styles architecturaux sassanides et islamiques. Elle mesure 45 m de haut et est entièrement recouverte de quelque 25 000 plaques de marbre blanc d'Ispahan. Un musée et quelques fontaines se trouvent sous la tour, située sur la place Azadi qui possède une superficie de 50 000 m². La tour est inaugurée le 16 octobre 1971 pour la commémoration du 2 500e anniversaire de l'Empire perse. Elle s'appelait à l'origine la tour Shahyad, ce qui signifie « mémoire des Rois ». Elle a été renommée Azadi (« liberté ») après la Révolution de 1979.

Alamut

L'histoire de la secte dite des assassins, les Hashishins, est liée à celle de l'Ismaélisme, mouvement réformateur de l'Islam médiéval issu du Chiisme. Les vestiges de leur forteresse se trouvent à Alamut, au pied des monts Alborz, entre la mer Caspienne et Téhéran. Il était possible d'y résister jusqu'à deux mois pour 2000 personnes.

Quant aux monts Alborz dont le plus haut sommet culmine à 5671 mètres, ils arborent des couleurs chatoyantes de toute beauté.

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