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En plein milieu du désert entre Palmyre et Damas, se trouve le BAGDAD CAFE 66. Dans le role de Brenda, des berbères coiffés du keffieh rouge et blanc, dans le role de Jasmine et des conducteurs de camions, des touristes. Le thé y est délicieux et la sensation d'isolement du film bien présente. |
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En hommage.....
A ces femmes récoltant le coton ... à ces familles nous ayant invité chez elle pour prendre le thé ... à cette famille qui, lors d'un pique-nique, nous a invité à partager
son dessert ... à cette famille nous ayant invité lors du mariage à Maaloula, à notre guide Ahmed, professeur de mathématique et d'informatique ayant quitté son métier car il
en avait marre d'être critiqué par les parents des élèves à qui il avait mis une mauvaise note et qui s'était reconverti comme guide touristique. A l'aéroport il est venu jusqu'à
nous, a collecter nos passeports, les a offert à un douanier qui, en une minute, les a orné du très beau tampon de l'Etat syrien, nous permettant ainsi de passer devant tout le monde.
Parlant remarquablement bien notre langue, homme très cultivé, maitrisant parfaitement son sujet, partisan de Bachar El Assad il s'était porté volontaire pour aller
combattre lors de l'invasion du plateau du Golan et avec lequel il ne fallait pas parler d'Israël mais de Palestine occupée ... Au peuple syrien ... A la belle Syrie ...
Cinq années de guerre.
Une guerre de religion ? Comment une terre où chaque sensibilité religieuse vivait en harmonie, en est arrivé là.
Une guerre de l'énergie ? Quand la stratégie des pays du Moyen-Orient sur le marché du gaz et du pétrole s'imbrique dans le conflit sunnite chiite.
Une guerre mondiale ? Quand des pays comme la Turquie, la Russie et d'autres jouent un double jeu.
Une guerre civile ? Pas seulement donc, un conflit complexe aux multiples facettes et nombreux enjeux internationaux.
Le bourreau du peuple syrien c'est la dictature de Bachar El Assad, le faire tomber par les armes est un remède pire que le mal.
Comment les partisans d'un Etat laïque et démocratique qui ont joué un grand rôle lors des premiers soulèvements de mars 2011, ont perdu la main ?
Un journaliste algérien a pu approcher de près les rebelles à Alep. Qui sont ces dizaines de fractions qui luttent, rue par rue, contre l'armée gouvernementale ? Ceux qu'il
côtoie sont clairs : ils veulent se débarrasser de Bachar El Assad pour créer un califat. Pour autant, ils ne se définissent pas de l'organisation Etat islamique. malgré les
drapeaux de Daech qui flottent un peu partout. L'artillerie artisanale, qu'ils confectionnent dans leurs propres ateliers, se mêle à des armes lourdes dont ils taisent la provenance.
Des millions de réfugiés syriens, iraquiens fuyant la guerre.
Un peuple français, il n'est pas le seul ni le pire, qui a oublié que, en 1940, il y a 75 ans, ce qui est beaucoup dans la vie d'un homme mais très peu dans l'histoire,
HUIT millions de français sur 40 millions à l'époque, ont quitté leurs domiciles et sont partis sur les routes pour fuir l'invasion nazi. Sans parler de l'exode des juifs.
L'exode de 1940 en France est une fuite massive de populations belges, hollandaises, luxembourgeoises et françaises en 1940 lorsque l'armée allemande envahit la Belgique et
les Pays-Bas et la majorité du territoire français. Sous l'effet de la terreur provoquée par les troupes allemandes huit à dix millions de civils s'enfuient vers le Sud de
la France, mélangés aux colonnes de soldats en retraite, parfois sans but, soit près du quart de la population française de l'époque. Des bagarres eurent lieu pour pouvoir
prendre les trains, d'abord de voyageurs puis devant l'afflux, des wagons à bestiaux. Ces déplacements de population sont parfois à l'origine de tensions avec les populations locales.
Le gouvernement français s'était enfui de Paris le 11 juin 1940 pour gagner Bordeaux le 14 juin 1940 après une halte de deux jours à Tours. L'exode implique un nombre important de familles
dispersées. Tous les enfants perdus ne retrouveront pas leurs parents. La Croix-Rouge française estime à 90 000 le nombre de ces enfants perdus. Les communistes, les francs-maçons
et les juifs dont certains ont envoyé leurs enfants à l'étranger, notamment en Espagne dans des familles dont ils ne savent rien ou pas grand-chose, sont les principales victimes.
Allah réveille-toi, ils sont devenus fous.....
Et pourtant des êtres humains font preuve de solidarité dans les pays voisin, Jordanie, Liban, Turquie, mais aussi Allemagne et ailleurs. Sur cette terre mondialisée où tout peut
circuler librement, les marchandises fabriqués dans les pays à bas cout de main d'ouvre, le pognon fuyant vers les paradis fiscaux, ceux des multinationales, ceux des 1 % de la
population possédant 50 % des richesses, oui, tout peut circuler librement, sauf ceux qui ont peur, victimes des corruptions, de l'avidité, du repli identitaire et aussi d'eux-mêmes.
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A Damas la capitale, une des plus anciennes villes toujours habité dans le monde, passé le Souq al Hamidyeh et ses
étalages débordants, la mosquée des Omeyyades
et le palais Azam trônent dans la vieille ville qui est inscrite au
patrimoine mondial de l'UNESCO. Ci dessus la mosquée des Omeyyades.
La majorité des syriens vivent dans les cinq principales villes : Damas, Alep, Homs, Lattaquié et Hama. Le désert couvre
plus de la moitié de la surface totale du pays qui est de 185 180 km2.
Vestiges romains de l'entrée du temple de Jupiter |
Vestiges romains de l'entrée du temple de Jupiter |
Entrée du souk à Damas |
Interieur du souk à Damas |
Palais Azam |
Salle du roi Fayssal |
Le 11 mars 1920, l'émir Fayçal, fils du chérif Hussein, gardien des Lieux Saints de La Mecque et ami de « Lawrence d'Arabie » se fait élire roi de « Grande Syrie » à Damas, après que les Anglais en ont chassé les Turcs. Mais les Français, au nom d'une longue tradition de protection des chrétiens orientaux, revendiquent et obtiennent de la Société des Nations (SDN) un mandat sur le Liban ainsi que sur la Syrie. Le général Gouraud chasse aussitôt Fayçal de Damas. Les Anglais offrent à celui-ci le trône d'Irak en lot de consolation.
Interieur gare du Hedjaz à Damas |
Gare du Hedjaz à Damas |
La gare du Hedjaz est une ancienne gare ferroviaire Syrienne origine de la ligne de Damas à Médine. Mise en service en 1913,
son bâtiment principal est ouvert en 1917. Fermée au service ferroviaire en 1920, c'est aujourd'hui un monument historique.
Le chemin de fer du Hedjaz est une ligne à voie étroite (écartement de 1 050 mm) qui reliait Damas en Syrie à Médine, soit 1300 km, en traversant le Hedjaz, région du nord-ouest de l'Arabie saoudite. Le projet est alors présenté comme un chemin de fer religieux, destiné à faciliter le pèlerinage à la Mecque, mais aussi à renforcer l'emprise des Ottomans sur l'ensemble de la région et de favoriser les échanges commerciaux entre Damas et Médine. Les travaux de construction commencent en 1900 et sont financés principalement par l'État ottoman, avec l'assistance de l'Allemagne, et dirigés par un ingénieur allemand. Le projet annoncé au début de prolonger la ligne jusqu'à la Mecque n'est jamais réalisé.
La ligne est endommagée à plusieurs reprises au cours des combats de la Première Guerre mondiale, en particulier du fait des attaques des bandes arabes dirigées par Lawrence d'Arabie. Après l'éclatement de l'empire ottoman, le chemin de fer du Hedjaz n'est jamais remis en exploitation. Une tentative de réouverture de la ligne est faite au milieu des années 1960, mais elle est abandonnée à cause de la guerre des Six Jours. Deux parties de la ligne du Hedjaz fonctionnent toujours à l'heure actuelle, en Syrie et en Jordanie, et constituent d'ailleurs l'essentiel des chemins de fer jordaniens. Une ligne relie Damas à Amman, et l'autre les mines de phosphates de Ma'an au golfe d'Aqaba.
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Alep |
Alep |
Maisons ruches faites en argile désormais utilisées pour les animaux ou le stockage de céréales |
Basilique Saint Simon |
L'église Saint-Siméon-le-Stylite est une église byzantine en ruines qui se trouve à 30 kilomètres au nord-ouest de la ville d'Alep dans le nord de la Syrie. C'est un exemple remarquable de l'architecture du Ve siècle. Elle se trouve à l'emplacement où vivait l'ascète saint Siméon le Stylite sur son pilier. L'ensemble est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011.
Basilique Saint Simon |
Basilique Saint Simon |
Sergila date du IVème siècle et fait partie de ce que l'on |
Porte nord de la cité de Sergiopolis. |
Noria |
Noria à Hama sur l'Oronte |
Palais de Trajan |
Palais de Trajan |
Bosra ou se situe le palais de Trajan fut une agglomération fortifiée à l'âge du Bronze, puis une importante citée Nabatéenne, capitale de la province romaine d'Arabie, florissante ville épiscopale à l'époque byzantine, en déclin à l'époque Otomane jusqu'au retour d'une population au milieu du XIXème siècle. Sa population d'aujourd'hui est majoritairement Druze
Palais de Trajan |
Palais de Trajan |
Palais de Trajan |
Bosra |
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Le krak des chevaliers est un prestigieux témoin de la présence des
croisés au Moyen Âge et un chef d'oeuvre d'architecture militaire qui comprenait aussi des lieux de prières.
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L'histoire de la secte dite des assassins, les Hashishins, est liée à celle de l'Ismaélisme, mouvement réformateur de l'Islam médiéval issu du Chiisme. Leur fief principal se trouvait en Iran, à Alamut, au pied des monts Alborz, entre la mer Caspienne et Téhéran. Ils étaient bien implanté en Syrie. Voici l'entrée de leur citadelle de Massyaf se trouvant près de Hama. |
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Le cardo d'Apamée |
Vue générale de la grande colonnade d'Apamée. |
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Voici Palmyre.Croix de Malte, Croix Bysantine, Coquille Saint Jacques. |
Palmyre, cité de la reine Zénobie. |
L'arc monumental qui marque l'entrée de la grande colonnade |
Palmyre, cité de la reine Zénobie. |
Vue générale de Palmyre. |
En plein désert l'oasis de Palmyre |
Ces quelques portraits : |
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Un livre pour en savoir plus sur la naissance du Moyen-Orient moderne : La lutte pour l'indépendance arabe de Patrick Seale.
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