Le coup de gueule
Vous avez dit Réforme :

En 2017, la réforme des programmes scolaires turcs prévoit l'intensification des cours de religion, le retrait de l'enseignement de la théorie de l'évolution et une importance moindre donnée à l'action d'Atatürk.
Prenez l'Éducation nationale et faites-en un ministère de l'Éducation islamique. Prenez les manuels et expurgez méthodiquement toute référence à la république, à la laîcité, réécrivez l'histoire de la Turquie moderne. Une fois plongé dans l'obscurité, faîtes briller l'astre ottoman. Faîtes l'éloge des sultans et portez le califat aux nues. Bannissez la science et la philosophie, que jamais nos enfants ne doutent, ne raisonnent ni ne questionnent. Qu'ils aient la foi et pratiquent l'obéissance. Qu'ils sachent les vertus du dogme et non de la raison.....

La CAPPADOCE.

La région historique de Cappadoce se trouve au centre de l'Anatolie, en Turquie. En 1985, l'UNESCO l'inscrit sur la liste des sites protégés du Patrimoine de l'humanité.
Envahie par les Hittites puis par les assyriens, elle intègre ensuite l'Empire perse et plus tard l'Empire romain. Sous la domination romaine, la région s'hellénise et se christianise.
Du VIIe siècle jusqu'au IXe siècle, la Cappadoce est envahi plusieurs fois par le Arabes, ce qui explique la multiplication des souterrains dans la région, refuges qui, pour certains, existent depuis de nombreux siècles. Les tufs volcaniques faciles à creuser et l'existence de sources permettent le creusement de véritables villes souterraines, avec greniers, étables, citernes, bassins, réfectoires, églises, habitations.
Après une période d'insécurité, au cours de la seconde moitié du Xe siècle, la Cappadoce connait un période de paix et de prospérité. Des villes et des villages y refleurissent tant en extérieur qu'en souterrain, avec des populations toujours grecques de culture, mais d'origines variées. C'est à partir de cette époque, appelée renaissance macédonienne, que la Cappadoce voit se creuser et se peindre de ses plus belles églises rupestres.
La Cappadoce est conquise par les Turcs en 1071.
Une période de sécheresse au XVIe siècle fait tarir la plupart des sources souterraines et oblige la majorité de la population chrétienne à quitter les lieux ; beaucoup de cappadociens passent à l'islam et à la langue turque. Elle abrite de nombreuses communautés derviches.Chez ceux restés chrétiens, une langue intermédiaire entre le grec et le turc, le cappadocien, se développe. Au XVIIIe siècle, les derniers ermitages troglodytiques sont abandonnés.
Conformément au traité de Lausanne de 1923, les cappadociens encore chrétiens sont expulsés du pays vers la Grèce. Au cours des années 1920 et 1930, l'Europe redécouvre la Cappadoce, la constante croissance du tourisme démarre dès les années 1950. En 2005, selon les chiffres officiels, 850 000 étrangers et un million de Turcs ont visité cette partie du pays, entraînant l'expansion des artisanats locaux du tapis et de la céramique.
Au cour de la Turquie, le Taurus donna vie d'abord à un grand nombre de volcans actifs. Puis, l'érosion créa la Cappadoce, formée de vallées encaissées, de falaises et de cheminées de fées. C'est cette région atypique que je vous invite à découvrir, à la rencontre de villes souterraines et d'églises troglodytiques. A travers la vallée Blanche et la montagne Bozdag, notre guide nous révèlera toutes ces merveilles naturelles, véritable paradis du randonneur.

Du village Grec de CEMIL jusqu'à la bergerie grecque de GOLGOLI et descente jusqu'au lec de DAMSA, marche dans la vallée de GOMEDA et d'Uzengi, HLM pur pigeons.

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Dans la vallée de ZEMI jusqu'à la vallée de GOREME.

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Du village de GAVUIN face à la montagne rouge, rousse, rose, l'église aux colonnes, vers PASABAG, vallée des moine, couché de soleil à PASABAG.

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vallée BLANCHE-AKVADI, la vallée de l'AMOUR d'UCHISAR, marche dans la vallée des PIGEONS d'UCHISAR.
A ne pas louper même si c'est un peu cher, la ballade en montgolfière, lever à 5h du mat pour être sur place pour le lever du soleil.
Vol de de 1h30 au-dessus de la Cappadoce, in-nou-bli-able, on est passé à moins de 5m des cheminées de fées, c'est merveilleux.
A l'aterissage on se pose directement sur la remorque, alignement parfait.

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Mustafapasa est un village calme, un peu à l'écart des circuits touristiques, mais les façades sculptées abondent et sont accessibles à pied. On y goûte la douceur de la vie à la turque à l'écart du tumulte des grands centres touristiques. Sur la place centrale, la jours coulent tranquillement avec les anciens du village assis aux tables des terrasses des café en train de jouer au backgammon, en buvant du thé et en regardant le monde passer. Comme beaucoup de villes d'Anatolie centrale, Mustafapasa avait une large population grecque au temps de l'empire ottoman. A l'époque les Turcs et les Grecs vivaient en harmonie ensemble, le son de cloches de l'église se mêlant à l'appel à la prière. De nos jours, elle est devenue une ville grandissante avec son université réputée tout en restant authentique. Appelée Sinasos au temps des résidents grecs ottomans, elle continue encore d'être appelée ainsi par certains ... Le peinture bleu que l'on voit sur les portes et façades est connue sous le nom de "bleu Sinasos".

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Dans un village calme, à l'écart, ce spectacle a séduit une grande majorité de locaux.
Il y avait aussi des derviches tourneurs que l'on ne peut photographier.

ISTANBUL.

Le Bosphore est le détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara et marque, avec les Dardanelles, la limite méridionale entre les continents asiatique
et européen. Il est long de 42 kilomètres pour une largeur de 698 à 3 000 mètres. Il sépare les deux parties anatolienne et Européenne d'Istanbul.
Le statut international du détroit est régi par la convention de Montreux du 20 juillet 1936. Ce traité octroie à la Turquie le contrôle des détroits du Bosphore
et des Dardanelles. Ces détroits sont considérés comme des eaux internationales pour les navires de commerce, et la Turquie n'a pas le droit de restreindre
leur usage en temps de paix. Elle peut imposer des droits de passage, et en temps de guerre, elle peut restreindre l'accès au détroit.
Le trafic y est un des plus importants au monde et s'y croisent de nombreux tankers transportant le pétrole de la mer Noire.
En 2003, 47 000 navires ont transité dans le détroit, dont plus de 8 000 transportaient une cargaison dangereuse.
Chaque matin, environ un million d'habitants de la rive anatolienne, soit près du quart de la population, empruntent quelque cent cinquante navires, publics ou
privés, pour aller travailler dans l'Istanbul européenne. De violents courants le parcourent et son étroitesse, en certains endroits, rend la navigation dangereuse.
Le détroit constitue un goulot d'étranglement, certains supertankers pouvant attendre plusieurs semaines avant de pouvoir le franchir. Un projet de canal existe.
Franchissement :
- Deux ponts routiers suspendus, le pont du Bosphore construit en 1973 et le pont Fatih Sultan Mehmet construit en 1988.
- Un troisième pont est en construction au nord du Bosphore.
- Un tunnel ferroviaire, le Marmaray destiné à une ligne de train urbain a été inauguré le 29 octobre 2013.
- Un tunnel autoroutier, le Tunnel Eurasia est en construction depuis le 26 février 2011.
- De nombreuses navettes pour passagers assurent également le passage.

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Le grand bazar d'Istanbul est l'un des plus grands au monde répartie sur 200 000 m², en plein centre-ville, possédant 4 000 boutiques, située le long de 58 rues intérieures auxquelles on accède par 18 portes. Considérablement élargi au XVIe siècle sous Soliman le Magnifique, la partie la plus ancienne date de 1455 et a été construite en bois sur ordre de Mehmed II, à l'emplacement d'un ancien marché. Il a été restauré et partiellement reconstruit, à la suite d'un tremblement de terre en 1894. Il fut ravagé plusieurs fois par des incendies, dont le dernier est survenu en 1954, détruisant la moitié du bâtiment. Comme tous les bazars, il est organisé par quartiers regroupant chacun un certain type d'artisanat : bijoux, tapis, textiles, mosaïques, argenterie,. Au centre, se trouve une vaste salle voutée, le Bedesten, sorte de marché aux puces où s'entassent d'innombrables vieilleries : armes anciennes, bijoux, parures, vaisselles, argenteries, pièces de monnaie, etc
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La mosquée Sultanahmet d'Istanbul est plus connue sous l'appellation de Mosquée bleue du fait de la dominante bleue des céramiques qui ornent les murs de son intérieur. Elle fut construite entre 1609 et 1616. Elle comporte également la tombe de son fondateur, une médersa, un hospice et le privilège très rare de présenter six minarets, seule la Mosquée sacrée de La Mecque en dispose de sept. Elle est l'une des attractions touristiques les plus populaires d'Istanbul.
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Dans le centre d'Istanbul.

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Istanbul, le Palais de Topkapi.

La TURQUIE.

La Turquie est située aux confins de l'Asie et de l'Europe. Elle a des frontières avec la Grèce, la Bulgarie, la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, l'Iran, l'Irak et la Syrie. Il s'agit d'une république parlementaire dont la langue officielle est le turc. La Turquie est bordée au nord par la mer Noire, à l'ouest par la mer Égée et au sud par la partie orientale de la mer Méditerranée : le bassin Levantin. La Thrace orientale (Europe) et l'Anatolie (Asie) sont séparés par la mer de Marmara et les détroits du Bosphore à l'est et des Dardanelles à l'ouest. Elle compte 77 millions d'habitants fin 2013. Aujourd'hui l'islam est la religion très majoritaire de la Turquie et le courant principal est le sunnisme. Toutefois, l'islam anatolien n'est pas uniforme et présente de nombreuses variantes. La Turquie est située pour sa majeure partie (97 %) en Asie (Anatolie), où se trouve sa capitale Ankara, mais une petite partie du pays se trouve en Europe (3 %), la Thrace orientale. La principale ville, Istanbul, qui s'est auparavant appelée Byzance, puis Constantinople jusqu'à la conquête ottomane au XVe siècle, est située à cheval entre la Thrace et l'Anatolie, les deux parties de la ville étant séparées par le détroit du Bosphore. Par sa localisation géographique, à cheval sur deux continents, au carrefour des axes Russie Méditerranée et Balkans Moyen-Orient, sur l'antique route de la soie, aujourd'hui sur le tracé d'oléoducs d'importance stratégique, la Turquie a toujours été un carrefour d'échanges économiques, culturels et religieux. Elle a fait le lien entre l'Orient et l'Occident, d'où sa position géostratégique de premier plan qui se renforce au vu des évènements politiques qui secouent tant le Moyen-Orient que le marché des hydrocarbures ou les tensions liées au problème de l'eau. La Turquie moderne, fondée sous l'impulsion de Mustafa Kemal Atatürk en 1923 sur les ruines de l'Empire ottoman défait par la Première Guerre mondiale, est une république qui n'a eu de cesse de se rapprocher de l'Occident en se joignant, par exemple, à des organisations de coopération : l'OTAN, l'OCDE, le G20. La Turquie est officiellement candidate depuis 1963 à l'entrée dans l'Union européenne, avec qui elle a conclu un accord d'union douanière en 1995, en vigueur depuis 1996. Les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'UE sont officiellement en cours depuis 2005. Parallèlement, la Turquie a su conserver des liens privilégiés avec les pays à population majoritairement musulmane comme elle, ainsi qu'avec le Moyen-Orient et l'Asie centrale. L'Empire ottoman, de 1299 à 1923, décline à partir du XVIIIe siècle. Entre 1915 et 1917, se déroule le génocide arménien qui coûte la vie, selon la majorité des historiens, à 1,2 million d'Arméniens soit les deux tiers de la population. Le 10 août 1920, à la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres partage l'Empire ottoman ; il prévoit un Kurdistan et une Arménie indépendants, attribue la Thrace orientale et la région de la mer Égée à la Grèce et met les territoires arabes sous contrôle de la France et de la Grande-Bretagne. Entre 1920 et 1923, Mustafa Kemal Atatürk mène la guerre destinée à récupérer les territoires perdus par le traité de Sèvres. Finalement, le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne annule le traité de Sèvres en attribuant toute l'Anatolie et la Thrace orientale à la Turquie ; la minorité grecque de Turquie fait l'objet d'un échange avec la minorité turque de Grèce (1,6 million de Grecs ottomans contre 385 000 musulmans de Grèce) alors que les derniers Arméniens sont chassés, sauf à Istanbul. La Turquie se compose de deux chaînes de montagnes, les monts Taurus et la chaîne pontique, qui enserrent le plateau anatolien et le haut-plateau arménien. Environ 80 % du pays se trouve dans une zone tectonique extrêmement active. Le nord de la Turquie est bordée par une faille très active : la faille nord-anatolienne. La Turquie possède huit principaux bassins hydrographiques dont les plus importants sont ceux de l'Euphrate (Firat) et du Tigre (Dicle). Environ un quart du pays est couvert de forêts.

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